Sunday, October 29, 2017

The greatest Commandment: love

Here is the text of the reflection I prepared for this weekend's gatherings of God's people: some thoughts about the greatest Commandment and how we can live its truth.


Gossip can be overcome by love

The scriptures speak to us today of the plight of migrants.  It seems as though people have been moving from place to place in some parts of our world ever since the beginning of time, but it often happens that those who are on the move are not welcomed with open arms in every place they visit.  Even the Book of Exodus paints a picture of the difficulties that were faced by those who wandered from place to place.  There must have been some level of intolerance, otherwise the writer would never have advised: You shall not wrong or oppress a resident alien (Ex 22:21).  Why is it so hard for us to see one another as brothers and sisters?

At some level within each one of us, we long to experience the ideal family: parents and siblings who love and support one another no matter what happens; relatives who find joy in one another’s company.  Yet, it seems that far too often, we fall prey to the old temptation to believe in what some would call narcissism: fascination or love for one’s self, a human tendency that is also known as vanity.

One of the most dangerous outcomes of vanity is the tendency to gossip.  Consider just for a moment the last time that you were tempted to speak about someone else, or to spread rumors without verifying the facts first.  On more than one occasion, Pope Francis has spoken about gossip.  He says that gossip is poison.  It has the ability to ruin relationships between family members, within Religious communities – remember that our Pope is a Jesuit – and within parish communities.

When asked about the antidote for gossip, the Holy Father simply replied: bite your tongue.

Jesus also gives us an antidote for the temptation to gossip.  When he was questioned by the Pharisees about which one of the commandments in the Law was the greatest - the most important – he actually pointed to two of them: You shall love the Lord your God with all your heart, and with all your soul, and with all your mind (Mt 22:37) ... and ... you shall love your neighbour as yourself (Mt 22:39).

God loves each one of us.  He wants only the best for each one of us.  If we truly love him in return, we too will only want the best for him, and the way that we show our love for him is through the way that we love one another.  Ever since the earliest times of the Church, communities of faith have learned about Jesus, about his love for us and about the power of love to overcome all kinds of obstacles.  Throughout the centuries, Christians have always sought to receive the word of God with joy, inspired by the Holy Spirit (1 Thes 1:6) and in so doing, many have become examples of holiness for the rest of us.

This week, let us all try to remember that there is a part of each of us that is a migrant: an alien in a foreign land (cf Ex 22:21).  Whether we want to admit it or not, there is a part of us that is uneasy about what the future will hold.  We have a choice: to allow this uneasiness to turn us all inward and to make us all narcissists or to trust that we are all part of God’s family, that he is leading us to a future that we do not know, but that He is our living and true God (cf 1 Thes 1:9) and that he will always care for us, always love us and always want the best for us.


Les commérages peuvent être surmontés par l’amour

Les Saints Écritures que nous venons d’entendre nous parlent du sort des migrants.  Il semble que les gens se soit déplacés d’un endroit à l’autre dans certains parties de notre monde depuis le début des temps, mais il arrive souvent que ceux qui se sont déplacés ne sont pas toujours accueilli à bras ouverts là où ils arrivent.  Même le livre de l’Exode dresse un tableau de difficultés rencontrées par ceux qui erraient d’un endroit à l’autre.  Il devait y avoir un certain degré d’intolérance; autrement, l’écrivain n’aurait jamais conseillé: Tu n’exploiteras pas l’immigré, tu ne l’opprimeras pas (Ex 22,21).  Pourquoi est-il si difficile pour nous de vivre ensemble comme frères et soeurs?

À un certain niveau, nous aspirons tous à vivre l’expérience de la famille idéale: les parents et les frères et soeurs qui s’aiment et qui se soutienent mutuellement quoi qu’il arrive; des parents qui expérimentent la joie profonde tout simplement en compagnie des autres.  Pourtant, il semble que trop souvent, nous sommes victimes de l’ancienne tentation de croire en ce que certains appellent le narcissisme: la facination ou l’amour de soi-même, une tendance humaine également connu sous le nom de vanité.

L’un des resultats les plus dangereux de la vanité et la tendance au commérage.  Consiérez pour un instant la dernière fois où vous avez été tenté de parler de quelqu’un d’autre ou de répandre des rumeurs sans vérifier les faits en premier.  À plusieurs reprises, le Pape François a parlé des commérages.  Il dit que les commérages sont du poison.  Ils ont la capacité de ruiner les relations entre des membres d’une famille, entre les membres d’une communauté religieuse – il faut se souvenir que le Pape François est jesuite – et entre des paroissiens et paroissiennes.

Intérrogé sur l’antidote pour les commérages, le Saint-Père a simplement répondu: mordez votre langue.

Jésus nous propose aussi un antidote à la tentation de commérer.  Lorsqu’il a été intérogé par les pharisiens concernant lequel des commandements de la Loi était le plus important, il en a nommé deux: Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit (Mt 22,37) ... et ... tu aimeras ton prochain comme toi-même (Mt 22,39).

Le Seigneur nous aime tous.  Il ne veut que le meilleur pour chacun d’entre nous.  Si nous l’aimons vraiement, nous ne voulons que ce qu’il y a de mieux pour lui, et nous démontrons notre amour pour lui par la façon dont nous nous aimons les uns les autres.  Depuis les premières siècles, les chrétiens ont toujours entendu parler de Jésus, de son amour pour nous et du pouvoir de l’amour de surmonter toutes sortes d’obstacles.  Au cours des siècles, les chrétiens ont toujours cherché à accueillir la Parole ... de Dieu ... avec la joie de l’Esprit Saint (1 Thes 1,6) et, ce faisant, beaucoup d’entre eux sont devenus des modèles de la sainteté pour nous.

Essayons de nous rappeler pendant cette semaine qu’il y a une partie de chacun de nous qui est migrant: étranger dans un pays étranger (cf Ex 22,21).  Que nous voulions l’admettre ou non, il y a une partie de nous qui s’inquiète face au futur.  Nous avons tous un choix: permettre à cette inquiétude de nous fixer tous en soi-même pour nous rendre tous narcissiques ou croire que nous faisons tous parti de la famille de Dieu, qu’Il nous mène vers un avenir que nous ne connaissons pas, mais qu’Il est notre Dieu vivant et véritable (cf 1 Thes 1,9) et qu’il prendra toujours soins de nous, qu’il nous aime toujours et qu’il veut toujours notre bonheur.

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