Sunday, November 12, 2017

In remembrance

Here is the text of the homily I prepared for this weekend on which we observe Remembrance Day.  Keeping the memory of the sacrifices that have been made for us, and of those that are still being made today, we can give thanks for all that we have received.


Lest we forget

Every year since 1918, on November 11, at precisely 11:11am, Canadians and many others throughout the world stop where-ever we are to remember soldiers who died in the World Wars, in the Korean War, the war in Afghanistan and in the many peace keeping missions being carried out in various parts of the world.

War and fighting are often acts of self-preservation, but in the end, they leave many people grieving because of the senseless deaths that are caused, most often to innocent bystanders.  As is the case with all situations that appear to have no reasonable explanation, the human heart is constantly searching for a reason for such destruction, but knowledge is not enough of a response for the questions raised in the heart by the tragedy of war.  Indeed, what we need is wisdom.

The words of scripture reassure us that wisdom is easily discerned by those who love her, and is found by those who seek her (Wis 6:12) so it would seem that we must set our hearts on seeking wisdom in order to find an answer to the questions that life poses, questions that often appear to have no adequate answers.

It is perhaps fitting that this weekend, the gospel passage proposed for our meditation is the parable that describes our life here on earth as a period of expectation for the time when we will meet the Lord, like the bridesmaids who are preparing to welcome the bridegroom when he arrives (cf Mt 25:1).  Jesus explained that those who were wise took an extra supply of oil along with them, since they had no idea how long they would have to wait for the bridegroom to arrive.

Like those bridesmaids, we spend our lives here on earth waiting for the coming of the Lord.  None of us knows how long we will have to wait until we see him face to face, but each time we open our hearts in prayer and learn to trust him, he guides our steps and keeps us moving on the journey toward our ultimate encounter with him.  As we are more and more aware of the goodness and blessings that he shares with us, our faith is strengthened.  To use the imagery of the gospel, we fill up our flasks with an extra supply of oil (cf Mt 25:4).

The oil that we have stored up in flasks will help us not to lose faith when times are difficult: when we have to face trials such as illness, uncertainty and even death. 

Saint Paul reminds us that when we experience such trial, we need not grieve as some others do who have no hope (1 Thes 4:13).  The heart of our faith rests on the promise of resurrection.  We believe that Jesus died ... and rose again (1 Thes 4:14).  These two realities can never be separated.  They go hand in hand.  If we separate them, we run the risk of stopping at the first part of the story, and to do so would be a disaster, for we have no reason to hope.  Instead, we must always remember that Jesus rose again, and as a result, every situation that is painful for us to bear also holds the possibility of resurrection.  When our hearts are clouded, we must pray for the gift of wisdom so that we can see with the eyes of faith.

Sight that is illuminated by faith is able to look beyond the tragedy of the present moment, beyond the horror of war, and to trust that there is a reason for hope.


Ne l’oublions pas

Depuis 1918, les Canadiens et les citoyens d’autres pays à travers le monde prennent pause le 11 novembre à précisement 11h11.  Nous observons une période de silence et de prière en memoire des soldats qui ont perdu leur vie pendant les guerres mondiales, la guerre de Corée, la guerre en Afghanistan et en exerçant de nombreuses missions de maintien de la paix dans divers régions du monde.

La guerre et les combats sont souvent des actes d’auto-préservation, mais ils laissent beaucoup de gens en deuil à cause des mortalités insensées causées le plus souvent à des spectateurs innocents.  Comme dans toutes les situations qui semblent n’avoir aucune explication raisonnable, le coeur humain cherche constamment une raison pour une telle destruction, mais la connaissance ne suffit pas comme réponse aux questions proposées dans le coeur humain par la tragédie de la guerre.  En effet, ce dont nous avons besoin c’est la sagesse.

Les paroles des Saints Écritures nous rassurent que la Sagesse se laisse aisément contempler par ceux qui l’aiment, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent (Sagesse 6,12).  Il semblerait donc que nous devons mettre notre coeur à chercher la sagesse afin de trouver une réponse aux questions posées par la vie, des questions qui semblent souvent n’avoir aucune réponse adéquate.

Il est peut-être opportun que le passage de l’évangile proposé pour notre méditation nous présente une parabole qui décrit notre vie terrestre comme une période d’attente pour le temps où nous rencontrerons le Seigneur, comme les jeunes filles qui attendent l’arrivée de l’époux (cf Mt 25,1).  Jésus explique que celles qui étaient prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile, puisqu’elles n’avaient aucune idée du temps qu’il leur faudrait pour attendre l’arrivée de l’époux.

Comme ces jeunes filles, nous passons notre vie terrestre à attendre l’arrivée du Seigneur.  Personne d’entre nous ne sait combien de temps nous devrons attendre jusqu’à ce que nous le voyions face à face, mais à chaque fois que nous ouvrons nos coeurs en prière et que nous apprenons à lui faire confiance, il dirige nos pas et nous accompagne au long du chemin qui nous mène vers la rencontre ultime avec lui.  Comme nous sommes de plus en plus conscients de sa bonté et des bénédictions qu’il partage avec nous, notre foi est renforcée.  Selon l’image de l’évangile, nous remplissons nos flacons d’une provision supplémentaire d’huile (cf Mt 25,4).

L’huile que nous avons mise de côté dans des flacons nous aidera à ne pas perdre la foi lorsque les temps sont difficiles: quand nous devrons faire face à des épreuves telle que la maladie, l’incertitude et même la mort.

Saint Paul nous rappelle que lorsque nous vivons une telle épreuve, il ne faut pas que nous soyons abattus comme les autres qui n’ont pas d’espérance (1 Thes 4,13).  Au coeur de notre foi, il y a la promesse de la résurrection.  Nous croyons que Jésus est mort ... et ressuscité (1 Thes 4:4).  On ne peut jamais séparer ces deux faits.  Ils vont de pair.  Si nous les séparons, nous risquons de nous arrêter à la première partie de l’histoire, ce qui serait un désastre car nous n’aurons aucune raison d’espérer.  Au lieu de cela, nous devons toujours nous souvenir la deuxième partie de l’histoire: Jésus est ressuscité et par conséquent, toute situation douloureuse porte également la promesse de la résurrection.  Lorsque nos coeurs sont assombris, nous devons prier pour le don de la sagesse pour qu’on voie à la lumière de la foi.

La vision qui est illuminée par la foi est capable de regarder au-delà de la tragédie du moment, au-delà de l’horreur de la guerre, et capable de croire qu’il y a une raison pour l’espérance.

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