Sunday, December 3, 2017

First for Advent: a season of hope

Today, we begin the four-week long season of Advent.  In preparation for Christmas, and in view of the changes that we are planning in the faith community I currently serve, here are some thoughts that might help us to live this time of grace.


A new beginning

This weekend, we begin the season of Advent: a beautiful time in the liturgical year when we prepare our hearts to celebrate the birthday of Christ at Christmas.  These next few weeks will be increasingly occupied with all kinds of activities: visiting with friends and family, decorating our homes, purchasing and wrapping presents, sharing meals ...  This is all part of the season of Advent, but we should not forget that this is also a time for us to prepare for a new beginning, something wonderful that is coming soon.

The Prophet Isaiah helps us to remember that we have all strayed from the ways of the Lord and hardened our hearts (Is 63:17).  It was not our intention to do this but we have become accustomed to our surroundings, we have gotten used to the way things have been done.  Instead, the season of Advent is a time when the Lord our God wants us to realize that it’s not too late for us to find room in our hearts for listening to one another, for allowing ourselves to be molded by the Lord’s gentle hands, like clay in the hands of a potter (cf Is 64:8).  In order for clay to be formed into pots and vessels, it must be supple, soft and pliable.  Once it has hardened it has to be thrown away.  Luckily for us, God never gives up on us.  Even if our hearts have been hardened because of fear of the unknown or uncertainty about the future, God still continues to work within us, shaping our hearts, chiseling away the hardened bits and replacing them with fresh clay.

In the gospel passage we have heard, Jesus speaks about how important it is for us to keep awake and alert (cf Mk 13:33, 37).  Whenever I think of this time of Advent, I remember the many Christmas mornings when I was a child.  It was very difficult to fall asleep on Christmas Eve night because my brothers and I would always be too excited to find out whether Santa Claus had received the letters we’d written, whether he would bring the gifts we had asked for, and whether or not we would find wonderful surprises beneath the Christmas tree in the morning.  Do you remember such excitement?  Do you remember not being able to sleep because of the anticipation of what was to come?

This year, the new beginning of Advent holds a special significance for us, and this significance will become more and more clear as the weeks go on.  Perhaps at this precise moment, we are too filled with fear about what the future will bring, but remember that fear can cripple the human spirit.  Fear can blind us to the beauty of something new that is taking shape in the hands of the divine potter.

Saint Paul gives us an example of how we can turn our own apprehension into hope.   At the beginning of his letter to the young Christian community at Corinth, he says: I give thanks to my God always for you because of the grace of God that has been given you in Christ Jesus (1 Cor 1:4).  Like Saint Paul, let us have the courage to begin this season of Advent with God’s gift of hope rooted within us.  Let us be intentional about giving thanks to God for the man or the woman who is sitting next to us, for the man or the woman in this community who has hurt us, for the man or the woman who is yet unknown to us.  Advent is a new beginning.  Let us dare to begin each day with thoughts and words of gratitude rather than thoughts and words of judgment, and let us keep awake so that we may soon discover God’s grace at work within us and around us.


Un nouvel élan

Cette fin de semaine nous commençons le temps de l’Avent: une belle période de l’année liturgique pendant laquelle nous préparons nos coeurs pour célébrer l’anniversaire de la naissance du Christ Jésus.  Les prochaines semaines seront de plus en plus occupées par toutes sortes d’activités: des visites chez des amis et en famille, la décoration de nos maisons, l’achat et l’emballage de cadeaux, le partage de repas ... Tout cela fait partie du temps de l’Avent, mais il ne faut pas oublier que c’est également un temps pour nous de nous préparer à un nouveau départ, quelque chose de merveilleux qui arrive bientôt.

Le prophète Isaïe nous aide à nous rappeler que nous nous avons erré hors des chemins du Seigneur et endourci nos coeurs (Is 63,17).  Ce n’était pas notre intention de le faire, mais nous nous sommes habitués à notre environnement; nous nous sommes habitués à la façon dont certaines choses ont été faites.  Par contre, le temps de l’Avent et une période privilégiée où le Seigneur notre Dieu veut que nous nous rendions compte du fait qu’il n’est pas trop tard pour nous de faire de la place dans nos coeurs pour nous écouter les uns les autres, pour nous laisser former par les mains douces du Seigneur comme de l’argile entre les mains du potier (cf Is 64,8).  Pour que l’argile soit formée en pots ou bocaux, elle doit être souple, douce.  Une fois qu’elle a durci, elle ne peut plus être utilisée, elle doit être jetée.  Heureusement pour nous, Dieu ne nous abandonne jamais.  Même si nos coeurs sont enducis à cause de la peur de l’inconnu ou de l’incertitude au sujet de l’avenir, le Seigneur continue son oeuvre, façonnant nos coeurs, ciselant les morceaux durcis et les remplaçant par de l’argile fraîche.

Dans le passage de l’Évangile que nous avons entendu, Jésus parle de l’importance pour nous de veiller (cf Mk 13,33; 37).  Chaque fois que je pense à cette période de l’Avent, je me souviens des nombreux matins de Noël lorsque j’étais enfant.  Il était très difficile pour moi et pour mes frères de nous endormir cette nuit-là, car nous étions toujours trop excités pour savoir si le Père Noël avait reçu les lettres que nous avions écrites, s’il apporterait les cadeaux que nous avions demandés et si nous trouverions de merveilleuses surprises sous le sapin le lendemain.  Vous souvenez-vous de tels moments?  Vous souvenez-vous de ne pas pouvoir vous endormir à cause de l’anticipation de ce qui allait arriver?

Cette année, le nouveau départ de l’Avent revêt une signification particulière pour nous et cette signification deviendra de plus en plus claire au fil des semaines à venir.  Peut-être à ce moment précis, nous sommes trop remplis de peur de ce que l’avenir nous réserve, mais il faut toujours se souvenir du fait que la peur peut paralyser l’esprit humain.  La peur peut nous aveugler à la beauté de quelque chose de nouveau qui prend forme dans les mains du potier divin.

Saint-Paul nous donne un exemple de la manière dont nous pouvons transformer notre propre crainte en espoir.  Au début de l’Épitre qu’il a adressée à la jeune communauté chrétienne à Corinthe, il dit:  Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus (1 Cor 1,4).  Comme Saint-Paul, ayons le courage de commencer ce temps de l’Avent avec le don divin d’espérance enraciné en nous.  Ayons le désir, la volonté de rendre grâce à Dieu pour la personne assise à côté de nous, pour la personne dans cette communauté qui nous a blessés, pour la personne qui nous est encore inconnue.  Le temps de l’Avent est un nouvel élan.  Osons commencer chaque jour par des pensées et des paroles d’action de grâce plutôt que par des pensées et des paroles de jugement, et restons éveillés afin que nous puissions bientôt découvrir la grâce de Dieu à l’oeuvre en nous et autour de nous.

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