Sunday, January 7, 2018

The great appearance

Here is the text of the homily I shared with those who gathered to celebrate the Feast of the Epiphany of the Lord with us this weekend.  Tomorrow we will celebrate the Baptism of the Lord, which officially ends the Christmas season.


A time for gifts

In various parts of the world, different days are designated during the months of December and January for the giving of gifts.  December 6: the Feast day of Saint Nicholas, December 25: Christmas day and January 6: the Feast of the Epiphany of the Lord are the most well-known among them.  Each has developed this tradition for a variety of historical reasons.  Today, I want to focus on the third one: the Epiphany.

Tradition teaches us that the Magi were most probably members of the Persian priestly caste of Zoroastraianism from the lands of Persia located East of Judea and Syria.  Known especially for their aptitude with astrology, they came in search of the child who was born king of the Jews ... for they had observed his star at its rising and had come to pay him homage (Mt 2:2).  In fact, Saint Matthew says that they followed that star and it led them to the place where the child was (Mt 2:9).  When they saw that the star had stopped, they were overwhelmed with joy (Mt 2:10) and entered the place where they found the infant Jesus, knelt before him and presented him with treasures that they had brought with them from the Orient.  Saint Matthew tells us that these treasures were gold, frankincense and myrrh (cf Mt 2:11).

Like the visit of the shepherds, this visit too can teach us a few things about the person of Jesus and how we can do him homage.  First, when they saw that the star had stopped, they were overwhelmed with joy (Mt 2:10).  Joy is one of the gifts that we receive when we too visit the manger and gaze upon the face of the infant Jesus.  This is a divine gift that fills our hearts with elation.

Second, the Magi entered the place and knelt before the newborn king.  The act of kneeling has long been recognized as an act of recognition of kingship.  This is the reason why even today when we come into the presence of the Lord in the Blessed Sacrament, we kneel or genuflect.

Third, they presented him with treasures.  The prophet Isaiah says: they will bring gold and frankincense and shall proclaim the praise of the Lord (Is 60:6).  Gold was a gift traditionally presented to kings; frankincense, which is high-quality incense derived from tree resin, has traditionally been burned as a symbol of the Divine name of God (cf Malachi 1:11); and Saint Matthew adds a third gift – myrrh (Mt 2:11). Oil extracted from myrrh was among the spices used to prepare Jesus crucified body for burial (cf Jn 19:39).

The gifts offered that day were of exceeding value, gifts fit for a king, gifts worthy of God himself, gifts that foretold his self-giving sacrifice.  The Magi brought these highly significant gifts and laid them at the feet of the child and his parents.  Even though they may not have understood their significance at the time, Mary and Joseph pondered these truths as well.  What they perceived that day as mystery has been made known to us as well (cf Eph 2:3), and for this reason we too have learned the joyous news of Christ’s birth.  We celebrate it by bringing our own gifts and talents to the newborn child, laying them at his feet and allowing him to use them each day so that his will and not ours is accomplished.


Le temps des cadeaux

En divers pays du monde, il y a différentes journées qui sont désignées pendant les mois de décembre et de janvier pour l’échange des cadeaux.  Les plus connus d’entre eux sont le 6 décembre: la Fête de Saint-Nicolas, le 25 décembre: le jour de Noël et le 6 janvier: la Fête de l’Épiphanie du Seigneur.  Chaque date comporte ses propres traditions.  Aujourd’hui je voudrais souligner la troisième de ces dates: l’Épiphanie.

Selon la tradition, les rois mages faisaient tout probablement partie de la caste sacerdotale perse du zoroastraianisme, des personnes originaires de la Perse: situé à l’est de la Judée et de la Syrie.  Connus surtout pour leur aptitude à l’astrologie, ils sont venus à la recherche de l’enfant qui était né roi des Juifs ... car ils avaient observé son étoile à son lever et étaient venus lui rendre hommage (Mt 2,2).  De fait, Saint-Mathieu dit qu’ils suivirent cette étoile et qu’elle leur conduisirent jusqu’à l’endroit ou se trouvait l’enfant (cf Mt 2,9).  Quand ils aperçurent l’étoile, ils furent saisis d’une très grande joie (Mt 2,10) et ils entrèrent dans le lieu où se trouvait l’Enfant Jésus, se prosternèrent devant lui et lui présentèrent les trésors qu’ils avaient amenés de l’Orient.  Saint-Mathieu nous explique que parmi les trésors, il y avait de l’or, de l’encens et de la myrrhe (cf Mt 2,11).

Comme la visite des bergers, dont on a parlé la semaine dernière, cette visite aussi peut nous aider à mieux comprendre la personne de Jésus et à découvrir comment nous pouvons lui rendre hommage.  En premier lieu, quand ils aperçurent l’étoile, ils furent saisis d’une très grande joie (Mt 2,10).  La joie est un don que nous recevons lorsque nous aussi nous rendons visite à la crèche, lorsque nous regardons le visage de l’Enfant Jésus.  C’est un don divin qui remplit nos coeurs d’exaltation.

En deuxième lieu, les rois mages entrèrent là où se trouvait Jésus et s’agenouillèrent devant le roi nouveau-né.  L’acte de s’agenouiller a longtemps été reconnu comme un acte de la reconnaissance de la royauté.  C’est la raison pour laquelle, même aujourd’hui, lorsque nous entrons dans l’église où le Seigneur est présent dans le Saint-Sacrement, nous nous agenouillons ou nous nous prosternons.

En troisième lieu, ils lui ont présenté des trésors.  Le prophète Isaïe explique: Ils porteront l’or et de l’encens, et publierons les louanges du Seigneur (Is 60,6).  L’or était un cadeau traditionnellement présenté aux rois; l’encens, de haute qualité dérivée de la résine des arbres, a traditionnellement été brûlé comme un symbole du nom divin de Dieu (cf Malachie 1,11); et saint Mathieu ajoute un troisième cadeau – la myrrhe (Mt 2,11).  L’huile extraite de la myrrhe était parmi les épices qui seront utilisées pour préparer le corps crucifié de Jésus avant qu’il soit placé au tombeau (cf Jn 19,39).

Les dons offerts à l’Enfant Jésus étaient d’une valeur supérieure, des cadeaux propres à un roi, dignes de Dieu lui-même qui annonçaient le sacrifice de son don de soi.  Les rois mages ont apporté ces cadeaux très importants et les ont déposés aux pieds de l’enfant et de ses parents.  Bien qu’il n’aient peut-être pas compris leurs significations à ce moment-là, Marie et Joseph ont aussi médité la profondeur de cette rencontre.  Ce qu’ils ont perçu ce jour-là comme un mystère nous a été également révélé (cf Eph 2,3), et c’est pour cette raison que nous avons appris la joyeuse nouvelle de la naissance du Christ.  Nous le célébrons en apportant nos propres dons et talents au nouveau-né, en les posant à ses pieds et en lui permettant de les utiliser chaque jour afin que sa volonté et non la nôtre soit accomplie.

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