This year, I presided at the Commemoration of the Lord's Passion in French. As a result, the text of my meditation is printed below, first in French and then the English translation follows.
Il est particulièrement ardu pour nous de réaliser aujourd’hui à quel point il était difficile pour les contemporains de Jésus d’admettre qu’un crucifié puisse être leur sauveur. Supplice infamant chez les Romains, le crucifiement était dans la tradition juive la pire des déchéances (cf Deut 21:23).
Les évangiles nous racontent justement la souffrance quasi inhumaine d’un homme démuni et vulnérable, injustement accusé et acablé. Pourquoi soufre-t-il? Sa croix serait-elle le prix à payer pour calmer le courroux de Dieu et obtenir en échange notre salut? Certainement pas. Car ce n’est pas la somme des souffrances subies par Jésus qui nous sauve, mais le don de sa vie par amour pour nous: un amour sans mesure et une vie donnée sans calcul. La Passion du Christ est certes le récit d’une terrible souffrance, mais c’est aussi une incroyable histoire d’amour offerte une fois pour toutes.
Un tel amour sans mesure, vécu jusqu’au bout et relayé par le témoignage de tant de personnes au fil des siècles continue même aujourd’hui de nous inspirer à l’imiter en desservant nos frères et soeurs par amour et à l’example de Jésus Christ. De fait, si les évènements que nous rappelons aujourd’hui ne nous disait plus rien de nos jours, alors il faudrait crier: Malheur à nous!
Il y a infiniment d’amour et de vie dans la Passion et dans la mort du Christ, qui n’attendent que le matin de Pâques pour éclore.
(Inspiré par Rodhain Kasuba)
Today, it is particularly difficult for us to realize how difficult it was for those who knew Jesus' to admit that a crucified man might be their saviour. Infamous torment among the Romans, crucifixion was the worst possible punishment according to Jewish tradition (cf Deut 21:23).
The gospels tell us about the almost inhuman suffering of a destitute and vulnerable man, unjustly accused and sentenced. Why did he suffer? Was his cross the price to pay in order to calm the wrath of God and obtain our salvation in exchange? Certainly not. For it is not the sum of the sufferings suffered by Jesus who saves us, but the gift of his life, given out of love for us: a love without measure and a life given without measure. The Passion of Christ is certainly a story of terrible suffering, but it is also an incredible love story offered once and for all.
Such a love without measure, lived to the end and relayed by the testimony of so many people through the centuries continues even today to inspire us to imitate it by serving our brothers and sisters out of love and inspired by the example of Jesus Christ. In fact, if the events we are recalling today do not tell us anything, then we should be the ones to shout: Woe to us!
There is infinite love and life in the Passion and in the death of Christ. This love, this life is only waiting for the morning of Easter to break forth.
Un amour sans mesure
Il est particulièrement ardu pour nous de réaliser aujourd’hui à quel point il était difficile pour les contemporains de Jésus d’admettre qu’un crucifié puisse être leur sauveur. Supplice infamant chez les Romains, le crucifiement était dans la tradition juive la pire des déchéances (cf Deut 21:23).
Les évangiles nous racontent justement la souffrance quasi inhumaine d’un homme démuni et vulnérable, injustement accusé et acablé. Pourquoi soufre-t-il? Sa croix serait-elle le prix à payer pour calmer le courroux de Dieu et obtenir en échange notre salut? Certainement pas. Car ce n’est pas la somme des souffrances subies par Jésus qui nous sauve, mais le don de sa vie par amour pour nous: un amour sans mesure et une vie donnée sans calcul. La Passion du Christ est certes le récit d’une terrible souffrance, mais c’est aussi une incroyable histoire d’amour offerte une fois pour toutes.
Un tel amour sans mesure, vécu jusqu’au bout et relayé par le témoignage de tant de personnes au fil des siècles continue même aujourd’hui de nous inspirer à l’imiter en desservant nos frères et soeurs par amour et à l’example de Jésus Christ. De fait, si les évènements que nous rappelons aujourd’hui ne nous disait plus rien de nos jours, alors il faudrait crier: Malheur à nous!
Il y a infiniment d’amour et de vie dans la Passion et dans la mort du Christ, qui n’attendent que le matin de Pâques pour éclore.
(Inspiré par Rodhain Kasuba)
Love without measure
Today, it is particularly difficult for us to realize how difficult it was for those who knew Jesus' to admit that a crucified man might be their saviour. Infamous torment among the Romans, crucifixion was the worst possible punishment according to Jewish tradition (cf Deut 21:23).
The gospels tell us about the almost inhuman suffering of a destitute and vulnerable man, unjustly accused and sentenced. Why did he suffer? Was his cross the price to pay in order to calm the wrath of God and obtain our salvation in exchange? Certainly not. For it is not the sum of the sufferings suffered by Jesus who saves us, but the gift of his life, given out of love for us: a love without measure and a life given without measure. The Passion of Christ is certainly a story of terrible suffering, but it is also an incredible love story offered once and for all.
Such a love without measure, lived to the end and relayed by the testimony of so many people through the centuries continues even today to inspire us to imitate it by serving our brothers and sisters out of love and inspired by the example of Jesus Christ. In fact, if the events we are recalling today do not tell us anything, then we should be the ones to shout: Woe to us!
There is infinite love and life in the Passion and in the death of Christ. This love, this life is only waiting for the morning of Easter to break forth.
Le service du Vendredi Saint était très précieux pour moi. La participation était bien, meme avec le petit nombre de paroissiens et j'ai été touchée par les lectures, l'homélie et le déroulement de la cérémonie. J'ai senti un vrai vide dans mon cœur, Jésus n'était plus la. Je sais qu'il est toujours présent, mais pour un moment, j'éprouvais une grande tristesse.
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