Friday, May 1, 2020

Consecration of the parish to Our Lady, Mother of the Church

Here is the text of the reflection I shared during the ritual of Consecration of the parish of Saint Bernadette in Elliot Lake to the maternal protection of Our Lady, Mother of the Church.


Consecration of the parish of Saint Bernadette
to the maternal protection of Mary, Mother of the Church

We have just heard some of the last words that Jesus spoke while he was alive on this earth.  The situation is well described by the gospel writer: Standing near the cross of Jesus were his mother, and his mother's sister, Mary the wife of Clopas, and Mary Magdalene (Jn 19: 25), and also the disciple whom he loved, who was standing beside his mother (cf Jn 19: 26).

As the life was draining out of his body, Jesus looked on this small gathering.  What crowds he had seen at other times, and yet, in his greatest moment of physical suffering, these were the only ones who stood by.  It is difficult if not impossible for anyone who has not endured such suffering to comprehend how difficult it must have been for Mary, the mother of Jesus, to stand by so helplessly and to watch her son in the depth of his suffering.

There is no written record of any words that she spoke at that moment, and yet she endured so much.  One wonders whether the memories of other significant moments in the life of Jesus flashed through her mind as she stood there watching him hanging on the cross: the moment when she heard the angel's greeting (cf Lk 1: 26-28); the moment when she and Joseph realized that he had stayed in Jerusalem instead of returning home with them (cf Lk 2: 43-46); the moment when she told them that they needed more wine at the wedding banquet in Cana (cf Jn 2: 1-5); the moment they met on the road to Calvary ... In times of joy and in times of suffering, this mother and son had always shared a very special bond.

Now, looking down upon her, Jesus knew that she would need help.  He would no longer be physically present to care for her, but the disciple he loved was there, so he looked to them and spoke: Woman, here is your son ... here is your mother (Jn 19: 26-27).  In these words, we glimpse the tender love that existed between them.  This love has continued even beyond this physical world.  Now Mary smiles down upon us from her place in heaven.  Reunited with her son, she constantly intercedes for us, her children, especially in our time of need.

A few months ago, the first news of an unknown coronavirus reached our ears.  At the time, it was believed that this virus was contained in a city far away from here, but with alarming speed, people began to fall ill and to die ... staggering numbers of people.  In a matter of months, cases were reported in other parts of the world, and ever since then, the march has continued.  We are unaccustomed in these days to facing a pandemic of this proportion.  All the scientists and researchers are working feverishly to find a cure, but in the meanwhile, measures that we have only heard of - like social distancing and isolation - have become a normal part of our lives.  While our brave frontline workers are doing all that they can to provide care to our brothers and sisters who have fallen victim to this unknown virus, we too must all must do our part.

Standing at the foot of the cross that day, perhaps there were doubts in the hearts and minds of the women and of the disciple, but Jesus' mother was and still is the first and most perfect disciple, the one who always believed, even when no one else could.  She knew him in a way that no one else did, except for God in heaven.  Even today, Mary is the one who we can always turn to, for she is our mother, the Mother of the Church.

As the COVID-19 coronavirus continues to ravage many parts of this country ... and many of our brothers and sisters throughout the world, the Bishops of Canada have invited all Catholics in this country to be united in our prayer today.  This day marks the beginning of the month of May, which has traditionally been dedicated to Mary and to the recitation of the rosary.  As we begin this special month, we turn to our heavenly mother in our time of need.  May she who was always close to her son, and who is always close to us, hear our pleas for help and strengthen our belief that we are never alone.


La consécration de la communauté catholique de Ste-Bernadette
à la protection maternelle de Marie, Mère de l'Église

Nous venons d'entendre quelques-unes des dernières paroles prononcées par Jésus avant qu'il meure. La situation est bien décrite par l'écrivain évangélique: près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine (Jn 19, 25), ainsi que le disciple qu'il aimait, qui se tenait à côté de sa mère (cf. Jn 19, 26).

Alors que la vie s'écoulait de son corps, Jésus regarda ce petit rassemblement. Quelles foules il avait vues à d'autres moments, et pourtant, dans son plus grand moment de souffrance physique, ils étaient les seuls à rester là. Il est difficile, sinon impossible, à quiconque n'a pas enduré de telles souffrances de comprendre à quel point il a dû être pénible pour Marie, la mère de Jésus, de rester si impuissante et de regarder son fils au plus profond de sa souffrance.

Il n'y a aucune trace écrite des paroles qu'elle aurait prononcées à ce moment, et pourtant elle a tant enduré. On se demande si les souvenirs d'autres moments importants de la vie de Jésus lui ont traversé l'esprit alors qu'elle se tenait là à le regarder suspendu à la croix: le moment où elle a entendu le salut de l'ange (cf Lc 1, 26-28); le moment où elle et Joseph ont réalisé qu'il était resté à Jérusalem au lieu de rentrer chez eux (cf Lc 2, 43-46); le moment où elle lui a dit qu'ils avaient besoin de vin au banquet de mariage à Cana (cf Jn 2, 1-5); le moment où ils se sont rencontrés sur la route du Calvaire ... En temps de joie et en temps de souffrance, cette mère et son fils avaient toujours partagé un lien très particulier.

Maintenant, la regardant de haut, Jésus savait qu'elle aurait besoin d'aide. Il ne serait plus physiquement présent pour s'occuper d'elle, mais le disciple qu'il aimait était là, alors il les regarda et parla: Femme, voici ton fils ... voici ta mère (Jn 19, 26-27). Dans ces peu de mots, nous entrevoyons le tendre amour qui existait entre eux. Cet amour a continué même au-delà de ce monde physique. Maintenant, Marie veille sur nous de sa place dans le ciel. Ayant retrouvé son fils, elle intercède constamment pour nous, ses enfants, surtout en cette période de notre besoin.

Il y a quelques mois, la première nouvelle d'un coronavirus inconnu est arrivée à nos oreilles. À l'époque, on pensait que ce virus était contenu dans une ville éloignée d'ici, mais à une vitesse alarmante, les gens ont commencé à tomber malades et à mourir ... un nombre effarant de personnes. En quelques mois, des cas ont été signalés dans d'autres parties du monde et depuis lors, la marche s'est poursuivie. Nous ne sommes pas habitués de nos jours à faire face à une pandémie de cette proportion. Tous les scientifiques et chercheurs travaillent fiévreusement pour trouver un remède, mais en attendant, les mesures dont nous n'avons jamais entendu parler - comme la distanciation physique et l'isolement - sont devenues une partie normale de notre vie. Alors que nos braves travailleurs de première ligne font tout ce qu'ils peuvent pour prodiguer des soins à nos frères et sœurs victimes de ce virus inconnu, nous aussi, nous devons tous faire notre part.

Debout au pied de la croix ce jour-là, il y avait peut-être des doutes dans le cœur et l'esprit des femmes et du disciple, mais la mère de Jésus était et elle est toujours le premier disciple et le disciple le plus parfait, celui qui a toujours cru, même quand personne d'autre ne le pouvait. Elle connaissait son Fils comme personne d'autre, à part Dieu dans le ciel. Aujourd'hui encore, Marie est celle vers qui nous pouvons toujours nous tourner, car elle est notre mère, la Mère de l'Église.

Alors que le coronavirus COVID-19 continue de ravager de nombreuses régions de ce pays ... et bon nombre de nos frères et sœurs à travers le monde, les évêques du Canada ont invité tous les catholiques de ce pays à être unis dans notre prière aujourd'hui. Cette journée marque le début du mois de mai, traditionnellement dédié à Marie et à la récitation du chapelet. Alors que nous commençons ce mois spécial, nous nous tournons vers notre mère céleste en notre temps de besoin. Que celle qui a toujours été proche de son fils et qui est toujours proche de nous entende nos appels à l'aide et renforce notre conviction que nous ne sommes jamais seuls.

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