Sunday, December 30, 2018

Celebrating the Holy Family

Here is the text of the reflection I shared with those who came to pray with us and to celebrate the Feast of the Holy Family.


We are part of a family

Every one of us is part of a family: we all have a mother and a father.  Some of us have other siblings and extended family as well.  In modern times, the concept of family has become much more fluid but at its core, every family is meant to include adults who are the keepers of tradition and wisdom and children who look to their parents, guardians and other adults in order to learn the traditions and wisdom that are meant to be passed on to them.

The writings of Ben Sirach the Sage speak of some of this wisdom in today’s first reading in the context of the family of faith to which we all belong: Whoever honours a father atones for sins ... and whoever respects their mother is like one who lays up treasure (Sir 3:3-4).  Children don’t always know what it means to respect their parents or their elders, except if they have learned this behaviour from others.  Respect begins with an appreciation for the fact that parents have wisdom and knowledge which they are willing to impart.

It is often only when children themselves become adults, and their parents grow older, that we are able to truly grasp the meaning of the wisdom that is set before us today.  If we have had the privilege of spending time in the company of elderly parents or grandparents, the words of Ben Sirach will apply even more to our situations: help your father in his old age, and do not grieve him as long as he lives.  Even if his mind fails, be patient with him ... kindness to your father will not be forgotten (Sir 3:12-14).

Today, we continue our prayerful gaze upon the holy family of Nazareth.  Saint Luke tells us that Jesus was obedient to Joseph and Mary ... and increased in wisdom and in years, and in favour with God and human beings (Lk 2:51-52).  Jesus’ parents probably were the first to tell him about the wisdom of Ben Sirach.  I wonder if the words we heard today from the prophet made sense to him when he first heard them read to him, or whether he too needed to grow in his understanding of their worth.  As time went on, perhaps Jesus heard these words echoed in his heart as he gazed upon Joseph in his old age.  We are not told any details of that time in their life, but we can surmise that there must have been a time when Jesus helped Joseph, just as Joseph had helped him in his younger years.  Perhaps there were times in Joseph’s life when his mind began to fail him.  Jesus is always patient with us; perhaps Joseph was among the first to benefit from his divine son’s kindnesses.

We too can ask Jesus to show us the same kindness that he showed to his parents.  We can also ask him to teach us to be patient with ourselves and with others.  Saint Paul gives us some practical advice about how we can recognize the fruit of God’s kindness and patience at work within us.  As God’s chosen ones, he says ... clothe yourselves with compassion, kindness, humility, meekness and patience (Col 3:12).  Each of these is a gift from God.  In fact, only with God’s help can we learn how to recognize these traits and to use them wisely.

In the coming days, let us all ask Jesus to help us to open our hearts to him so that his word can dwell richly in our hearts (cf Col 3:16), and let us give thanks for the gift of our families, the schools of discipleship in which we live every day.


Nous faisons partie d'une famille

Chacun de nous fait partie d'une famille: nous avons tous une mère et un père. Certains d'entre nous ont d'autres frères et soeurs ainsi que d’autres parents. De nos jours, le concept d’une famille est devenu beaucoup plus fluide, mais chaque famille est censée inclure des adultes détenteurs de la tradition et de la sagesse et des enfants qui se tournent vers leurs parents et d'autres adultes afin d’apprendre les traditions et la sagesse qui doivent leur être transmises.

Les paroles de Ben Sirach le Sage parlent d'une partie de cette sagesse dans la première lecture que nous avons entendue aujourd'hui dans le contexte de la famille de foi à laquelle nous appartenons tous: Celui qui honore son père expie ses péchés ... et celui qui respecte sa mère amasse un trésor (Sir 3, 3-4). Les enfants ne savent pas toujours ce que signifie respecter leurs parents ou leurs aînés, sauf s’ils ont appris ce comportement des autres. Le respect commence par une reconnaissance du fait que les parents ont de la sagesse qu'ils sont disposés à transmettre.

Ce n'est souvent que lorsque nous sommes adultes et que nos parents se trouvent plus âgés, que nous pouvons vraiment comprendre le sens de la sagesse qui nous est donnée aujourd'hui. Si nous avons eu le privilège de passer du temps en compagnie de parents ou de grands-parents âgés, les paroles de Ben Sirach s’appliqueront encore plus à notre situation: aidez votre père dans sa vieillesse et ne l’attristez pas tant qu'il vivra. Même si son esprit échoue, soyez patient avec lui ... la bonté envers votre père ne sera pas oubliée (Sir 3, 12-14).

Aujourd'hui, nous continuons notre regard envers la Sainte Famille de Nazareth. Saint Luc nous dit que Jésus obéissait à Joseph et à Marie… et qu'il grandissait en sagesse et en années et en faveur de Dieu et des êtres humains (Lc 2, 51-52). Les parents de Jésus ont probablement été les premiers à lui parler de la sagesse de Ben Sirach. Je me demande si les paroles du prophète que nous avons entendues aujourd'hui avaient du sens pour lui lorsqu'il les a lues pour la première fois, ou si lui aussi avait besoin de mieux comprendre leur valeur. Alors que le temps passait, Jésus entendit peut-être ces paroles résonner dans son cœur alors qu'il contemplait Joseph dans sa vieillesse. On ne nous dit aucun détail de cette période de leur vie, mais nous pouvons supposer qu'il y a eu une période où Jésus a aidé Joseph, tout comme Joseph l'avait aidé dans sa jeunesse. Peut-être y at-il eu des moments dans la vie de Joseph où son esprit commençait à lui manquer. Jésus est toujours patient avec nous; peut-être que Joseph a été parmi les premiers à bénéficier des bontés de son fils divin.

Nous pouvons aussi demander à Jésus de nous montrer la même gentillesse qu'il a manifestée envers ses parents. Nous pouvons également lui demander de nous apprendre à être patients avec nous-mêmes et avec les autres. Saint Paul nous donne des conseils pratiques sur la manière de reconnaître le fruit de la bonté et de la patience de Dieu à l’œuvre en nous. En tant qu’élus de Dieu, dit-il: revêtez-vous de compassion, de gentillesse, d’humilité, de douceur et de patience (Col 3,12) chacun de ceux-ci est un cadeau de Dieu. En fait, ce n’est qu’avec l’aide de Dieu que nous pourrons apprendre à reconnaître ces traits et à les utiliser judicieusement.

Pendant les prochains jours, demandons tous à Jésus de nous aider à lui ouvrir nos cœurs afin que sa parole puisse y demeurer (cf Col 3,16), et remercions-lui pour le don de notre famille, une véritable école de disciple dans laquelle nous vivons tous les jours.

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