Sunday, February 17, 2019

Blessed are you

For this weekend's liturgies, some thoughts about the Beatitudes proposed by Jesus as the attitudes that should be assumed by all faithful disciples.


Everyone is loved

On Monday of this past week, the World Day of the Sick was celebrated in various parts of the world, including right here in this city.  Priests from the various parishes in the surrounding area were here for a meeting and this opportunity also gave us a chance to visit patients in the hospital, at Saint Joseph’s Manor and at the Oaks.  As we visited, we saw many smiling faces and heard many people thank us for our presence on that day.  It was important for us to be close to those who are sick on that day so that we could touch the wounds of our brothers and sisters (His Holiness, Pope Francis), and so that they could know of God’s closeness to them in their time of need.

Today’s gospel passage gives a detailed account of those in the time of Jesus who were most often ignored by the rest of society, and even today, they help us to understand that there is an important difference between valuing someone for the sake of something we can hold on to in this life, and truly loving them for who they are, in spite of the fact that they might have nothing.  In fact this is the very reason why we gather here week after week.  We come to worship our God who has always looked upon us with a loving glance, ever since the moment when we were conceived.

Imagine for a moment the surprise with which that crowd must have heard Jesus’ words: Blessed are you who are poor ... blessed are you who are hungry ... blessed are you who weep ... blessed are you when people hate you ... exclude you, revile you and defame you on account of the Son of Man (Lk 6:20-23).  In fact, even today, we need to hear these words.  They provide a valuable reminder that each and every one of us is precious in the eyes of God.  Far too often, we might forget this simple but profound truth, and find ourselves reacting to others, and maybe even judging others according to the measure of this world.  Rather, we should always try to see the world through the eyes of faith, and never lose sight of the fact that we are all brothers and sisters; each of us is infinitely loved by our God who created us.

The prophet Jeremiah explained the infinite love that God has for us in this way: Blessed is the one who trusts in the Lord (Jer 17:7).  Perhaps, we might ask ourselves: how implicitly do I trust in the Lord?  Do I place all matters in God’s hands, or do I try to take matters into my own hands, even though I know that God will never provide anything that would harm me?  Do I truly believe that God will always love me, and only seek that which will be good for me?

It might be difficult for us to truly believe this, but we would not be the first to doubt.  Saint Paul wrote to the early Christians in Corinth at a time when they too were experiencing doubts about whether it was actually true that Jesus was the Christ, the chosen and beloved Son of God, and that he had risen from the dead.  Listen again to what he says: If for this life only we have hoped in Christ, we are of all people, most to be pitied ... but Christ has been raised from the dead (1 Cor 15:19-20).  This is the good news that all Christians need to know: Christ has been raised from the dead.  We need to share this good news with everyone we meet, so that we all can come to believe that we are God’s precious children.


Nous sommes tous aimés

Lundi de la semaine dernière, la Journée mondiale des malades a été célébrée dans diverses parties du monde, y compris ici même dans cette ville. Les prêtres des différentes paroisses des environs étaient ici pour une réunion et cette occasion nous a également permis de rendre visite aux infirmes à l’hôpital, ainsi qu’au manoir Saint-Joseph et au centre de réhabilitation connu sous le nom des Oaks. Lors de notre visite, nous avons vu de nombreux visages souriants et nous avons entendu de nombreuses personnes nous remercier de notre présence. Il était important pour nous d'être proches de ceux qui sont malades ce jour-là pour pouvoir toucher les blessures de nos frères et sœurs (Sa Sainteté, le Pape François) et pour qu'ils sachent que Dieu est proche d’eux quand ils en ont besoin.

Le passage de l'Évangile d'aujourd'hui donne un compte-rendu détaillé de ceux qui, à l'époque de Jésus, étaient le plus souvent ignorés par le reste de la société et, aujourd'hui encore, ils nous aident à comprendre qu'il existe une différence importante entre évaluer une personne pour ce qu’on peut en tirer pendant cette vie et l’aimer vraiment pour ce qu'elle est, en dépit du fait qu'elle pourrait ne rien avoir. En fait, c’est la raison même pour laquelle nous nous réunissons ici de semaine en semaine. Nous venons adorer notre Dieu qui nous a toujours vus d'un regard aimant depuis le moment où nous avons été conçus.

Imaginez la surprise avec laquelle cette foule a dû entendre les paroles de Jésus: Heureux vous les pauvres ... heureux vous qui avez faim ... heureux vous qui pleurez ... heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme (Lc 6, 20-23). En fait, même aujourd'hui, nous avons besoin d'entendre ces mots. Ils fournissent un rappel important que chacun de nous est précieux aux yeux de Dieu. Bien trop souvent, nous pourrions oublier cette vérité simple mais profonde et réagir face aux autres, peut-être même en les jugeant à la mesure de ce monde. Au contraire, nous devrions toujours essayer de voir le monde à travers les yeux de la foi et de ne jamais perdre de vue le fait que nous sommes tous frères et sœurs; chacun de nous est infiniment aimé par notre Dieu, Celui qui nous a créés.

Le prophète Jérémie a expliqué l'amour infini que Dieu a pour nous de cette manière: Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur (Jr 17: 7). Peut-être pourrions-nous nous demander: dans quelle mesure ai-je implicitement confiance dans le Seigneur? Dois-je mettre toutes les affaires entre les mains de Dieu ou est-ce que j’essaie de reprendre les choses entre mes mains, même si je sais que Dieu ne fournira jamais rien qui puisse me faire du mal? Est-ce que je crois vraiment que Dieu m'aimera toujours et ne cherche que ce qui sera bon pour moi?

Il peut être difficile pour nous de croire cela, mais nous ne serions pas les premiers à en douter. Saint Paul a écrit aux premiers chrétiens de Corinthe à une époque où eux aussi avaient des doutes sur le fait de savoir s'il était vrai que Jésus était le Christ, le Fils de Dieu choisi et aimé, et qu'il était ressuscité des morts. Écoutez à nouveau ce qu'il dit: Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes ... Mais nom!  Le Christ est ressuscité d’entre les morts (1 Cor 15: 19-20). Voici la bonne nouvelle que tous les chrétiens doivent savoir: le Christ est ressuscité d’entre les morts. Nous devons partager cette bonne nouvelle avec toutes les personnes que nous rencontrons afin que nous puissions tous en venir à croire que nous sommes les enfants précieux de Dieu.

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