Sunday, November 29, 2020

Advent Hope

 Here is the text of the homily that I prepared for the gatherings of the Lord's people as we celebrate the first Sunday of Advent.

Advent Hope

A part of my regular routine is to visit with students at the three local Catholic schools.  For a number of years now, I have been visiting these schools once a month, but since the beginning of the pandemic, my in-person visits have changed.  It has taken a bit of time to get organized but finally I’m back to visiting, but now I visit virtually.

This past week, I visited with students at l’école Georges Vanier.  Since we were only days away from the beginning of Advent, I chose to focus my time on the subject of this time of preparation in the Church including the Advent wreath. We didn’t always have an Advent wreath present in my family home.  Perhaps you too did not have an Advent wreath in your home, but there has always been a wreath in the parish church.  Today, we lit the first candle in the wreath, and we focus on the virtue of hope.

Have you noticed that in this part of the world, the amount of daylight we experience each day is growing shorter and shorter at this time.  In contrast, as we move through the four Sundays of Advent, we light more and more candles, increasing the amount of light that surrounds the wreath and reminding us of the fact that Jesus, who is our light, is coming.  At the conclusion of the Advent period, we will celebrate the birth of Jesus at Christmas.

The first reading for today’s Mass, taken from the Book of Isaiah, reminds us that  our ancestors have often wandered from the Lord (cf Is 63: 17).  How often has that happened even for us: we find ourselves facing difficult situations and we try to find solutions without relying on God, but more often than not, we end up struggling with such decisions and we find that relying on our own efforts doesn’t always solve the problems at hand.

Instead, Jesus encourages his disciples to stay awake, be watchful, be alert (cf Mk 13: 33).  In Jesus, we find the wonderful gift of hope, and when we choose to live in hope, our words and actions also mirror our hope for the sake of others.

Those who have discovered the gift of hope can also teach others to be thankful.  Saint Paul thanked God always for the grace He bestowed on us (cf 1 Cor 1: 4).  As we move through this year’s celebration of Advent, let’s be thankful for the grace and the gift of hope that we have received.  Jesus came and lived among us, and He will come again.  This is the hope that we cherish.  This is the hope that we share.

L’espoir de l'Avent

Une partie de ma routine habituelle consiste à rendre visite aux élèves des trois écoles catholiques locales. Depuis plusieurs années, je visite ces écoles une fois par mois, mais depuis le début de la pandémie, mes visites en personne ont changé. Il a fallu un peu de temps pour s’organiser mais finalement je suis de retour à la visite, mais maintenant je visite virtuellement.

La semaine dernière, j’ai rendu visite à des étudiants de l’école Georges-Vanier. Comme nous n'étions qu'à quelques jours du début de l'Avent, j'ai choisi de concentrer mon temps sur le sujet de ce temps de préparation pour Noël, y compris la couronne de l'Avent. Nous n’avons pas toujours eu de couronne de l’Avent dans ma maison familiale. Peut-être que vous aussi vous n'avez pas eu de couronne de l'Avent chez vous, mais il y a toujours eu une couronne a l'église paroissiale. Aujourd'hui, nous avons allumé la première bougie de la couronne et nous nous concentrons sur la vertu de l'espoir.

Avez-vous remarqué que dans cette partie du monde, la quantité de lumière du jour que nous ressentons chaque jour devient de plus en plus courte en ce moment. En revanche, alors que nous avançons à travers les quatre dimanches de l'Avent, nous allumons de plus en plus de bougies, augmentant la quantité de lumière qui entoure la couronne et nous rappelant le fait que Jésus, qui est notre lumière, vient. À la fin de la période de l'Avent, nous célébrerons la naissance de Jésus à Noël.

La première lecture de la messe d’aujourd’hui, tirée du livre d’Isiaie, nous rappelle que nos ancêtres se sont souvent éloignés du Seigneur (cf. Is 63, 17). Combien de fois cela s'est-il produit même pour nous: nous nous trouvons face à des situations difficiles et nous essayons de trouver des solutions sans compter sur le Seigneur, mais le plus souvent, nous finissons par lutter avec de telles décisions et nous constatons que compter sur nos propres efforts ne suffit pas.

Au lieu de cela, Jésus encourage ses disciples à rester éveillés, à être vigilants (cf. Mc 13, 33). En Jésus, nous trouvons le merveilleux don de l'espérance, et lorsque nous choisissons de vivre dans l'espérance, nos paroles et nos actions reflètent également notre espérance pour le bien-être des autres.

Ceux qui ont découvert le don de l'espoir peuvent aussi apprendre aux autres à être reconnaissants. Saint Paul a toujours remercié le Seigneur pour la grâce qu'il nous a accordée (cf. 1 Co 1, 4). Alors que nous avançons à travers ce temps de l’Avent cette année, soyons reconnaissants de la grâce et du don d’espoir que nous avons reçus. Jésus est venu, il a vécu parmi nous et il reviendra. C'est l'espoir que nous chérissons. C'est l'espoir que nous partageons.

Sunday, November 22, 2020

Ending ... and beginning

Here is the text of the homily I prepared for today's celebration of the Lord's Day.  At the end of this liturgical year, some reflections about the year that has passed.

Ending … and beginning

Today’s celebration of Christ the King marks the end of this liturgical year.  Next weekend, we will begin the season of Advent, but before we do, we can look back at the year that we have just experienced.  The world has changed drastically over this past year.  The onset of this pandemic altered the way in which we live. We socialize in different ways now than we ever have, and it seems as though many other facets of life as we know it will never be the same.

For many of our brothers and sisters, experiencing this pandemic has been a challenge: it is testing our patience, it is testing our ability to adapt to changes that are beyond our control and it is testing our willingness to look beyond our own wants and needs.

Throughout this trial, we should never forget that we are not alone.  All the scripture passages we have heard today remind us that Jesus is with us: he is present to us as a shepherd is present to his flock (cf Ez 34: 12) he is caring for us like a loving king who recognizes the good that we have done (cf Mt 25: 34-36) and he has planted in our hearts the gift of confidence that just as he was raised from the dead … so we will all one day enjoy eternal life (cf 1 Cor 15: 20, 22).

At times, we might be tempted to think that our God is far away from us, watching us from afar, but the reality is that he is always close to us, humbly walking with us from one day to another.  If we dare to open our eyes and look at the world with faith, we will begin to see how close God really is: present in our brothers and sisters who are hungry, present in those who are strangers but yearning to know that they are welcome, present in those who need to be clothed in love, present in those who are suffering and longing for compassion (cf Mt 25: 37-39).

The pandemic has changed our world in many ways.  What has appeared as a challenge to us also presents us with an opportunity to see that we all have opportunities to live our faith every day.  If we do, we will all hear Jesus say to us: ‘Just as you did this to one of the least of these brothers and sisters of mine, you did it to me (Mt 25: 40).


À la fin… et au début

La célébration du Christ-Roi démarque la fin de cette année liturgique. La fin de semaine prochaine, nous débuterons le temps de l'Avent, mais avant de le faire, nous pouvons revenir sur l'année que nous venons de vivre. Le monde a radicalement changé au cours de cette dernière année. Le début de cette pandémie a modifié la façon dont nous vivons. Nous socialisons maintenant de manières différentes de ce que nous que nous avons jamais fait et il semble que de nombreuses autres facettes de la vie telle que nous la connaissons ne seront plus jamais les mêmes.

Pour beaucoup de nos frères et sœurs, vivre cette pandémie a été et est un défi: cela met à l'épreuve notre patience, cela met à l’épreuve notre capacité à nous adapter à des changements qui échappent à notre contrôle et cela met a l’épreuve notre volonté de regarder au-delà de nos propres désirs et besoins.

Tout au long de ce processus, nous ne devons jamais oublier que nous ne sommes pas seuls. Tous les passages bibliques que nous avons entendus aujourd'hui nous rappellent que Jésus est avec nous: il nous est présent comme un berger est présent à son troupeau (cf.Ez 34, 12) il prend soin de nous comme un roi aimant qui reconnaît le bien que nous avons fait (cf. Mt 25, 34-36) et il a semé dans nos cœurs le don de la confiance que tout comme lui-même il est ressuscité des morts … ainsi nous jouirons tous un jour de la vie éternelle (cf. 1 Co 15, 20, 22).

Parfois, nous pourrions être tentés de penser que notre Dieu est loin de nous, nous regardant de loin, mais la réalité c’est qu'il est toujours proche de nous, marchant humblement avec nous d'un jour à l'autre. Si nous osons ouvrir les yeux et regarder le monde dans la perspective de la foi, nous apprécierons de plus en plus jusqu’à quel point le Seigneur est vraiment proche: présent dans nos frères et sœurs qui ont faim, présent dans ceux qui sont des étrangers mais qui cherchent à savoir qu'ils sont les bienvenus, présent chez ceux qui ont besoin d'être vêtus d'amour, présents chez ceux qui souffrent et qui aspirent à la compassion (cf. Mt 25, 37-39).

La pandémie a changé notre monde à bien des égards. Ce qui nous est apparu comme un défi nous offre également une opportunité de comprendre que nous avons tous des opportunités de vivre notre foi chaque jour. Si nous le faisons, nous entendrons Jésus nous dire un jour: «Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait (Mt 25, 40).

Sunday, November 15, 2020

Gifts to be used

 Here is the text of the homily I prepared for the celebrations of the Lord's Day today: some reflections based on the treasure that the Lord has entrusted to us.

Gifts to be used

Today’s gospel passage challenges us to think about what we contribute to the lives of others and what we ourselves can offer to make our world a better place.  It’s as though we are being challenged to take stock, to ask ourselves: ‘What are my gifts?  How do I contribute to society?

This may be difficult for some of us to grasp.  Instead of thinking about what we have, or thinking about life in terms of the gifts we have to offer (Mt 25: 15), we often get stuck thinking about the things we cannot do or the things we do not have.  In other words, looking at the negative instead of the positive.  Taken to its extreme, this behaviour can lead us to compare ourselves to others, and instead of seeing the talents we ourselves possess, we end up comparing ourselves to others: I can’t paint like him; I am not as creative as she is; I’m not inspiring like that person; or I can’t lead like this other person.

Even worse are the situations when our efforts to share our talents are swallowed up by doubt.  Fear enters into our hearts and we hear a small voice whispering in our hearts, saying: ‘it will never be enough … or … someone else will be much better at that than I am’.  If we listen to this whisper, we can easily end up convincing ourselves that we have nothing worth sharing and so we end up not contributing at all.  Like the servant who buried his talent, we can end up being talked out of even trying due to fear or laziness.  In effect, we close ourselves off from others.  By taking and failing to give, we feast on the gifts of others while leaving them hungry for the gifts and talents that we have chosen to keep to ourselves.  Perhaps that was the reason why the master was so upset with the servant who buried his treasure (Mt 25: 26-28).

As we have heard today, the day of the Lord will come like a thief in the night (1 Thes 5: 1).  None of us knows when, but we don’t have time to waste.  God has gifted each of us with talents, abilities, advice that is worthy of being shared.  Don’t allow these gifts to dry up and wither because they have been ignored.  Today, each of us can take stock of ourselves.  Take time to thank God for the gifts that are ours.  Ask for his help.  He can teach us how to use our gifts, and we need to use.  The world needs each one of us to do our part: to share our gifts.  If we do, we ourselves will be the ones who most benefit from the experience.

Dons à notre disposition

Le passage évangélique d’aujourd’hui nous met au défi de réfléchir à la manière dont nous contribuons à la vie des autres et à ce que nous pouvons nous-mêmes apporter pour rendre notre monde meilleur. C’est comme si nous étions mis au défi de faire le point, de nous demander: «Quels sont mes dons? Comment puis-je contribuer à la société?

Cela peut être difficile à comprendre pour certains d'entre nous. Au lieu de penser à ce que nous avons, ou de penser à la vie en termes de dons que nous avons à offrir (Mt 25, 15), nous restons souvent coincés à penser aux choses que nous ne pouvons pas faire ou aux choses que nous ne possédons pas. En d'autres termes, regarder le négatif plutôt que le positif. Poussé à son extrême, ce comportement peut nous amener à nous comparer aux autres, et au lieu de voir les talents que nous possédons nous-mêmes, nous finissons par nous comparer aux autres: je ne peux pas peindre comme lui; je ne suis pas aussi créative qu'elle l'est; je n’inspire pas les autres comme cette personne; ou je ne peux pas diriger comme cette autre personne.

Pire encore sont les situations où nos efforts pour partager nos talents sont engloutis par le doute. La peur entre dans nos cœurs et nous entendons une petite voix chuchoter, disant: «ce ne sera jamais assez… ou… quelqu'un d’autre sera bien meilleur que moi». Si nous écoutons ce murmure, nous pouvons facilement finir par nous convaincre que nous n'avons rien à partager et que nous finissons donc par ne pas contribuer du tout. Comme le serviteur qui a caché son argent, nous pouvons finir par être dissuadés d'essayer, même par peur ou par paresse. En effet, nous nous fermons aux autres. En prenant et en ne donnant pas, nous nous régalons des dons des autres tout en les laissant affamés des dons et des talents que nous avons choisi de garder pour nous-mêmes. C'était peut-être la raison pour laquelle le maître était si en colère contre le serviteur qui a enterré son trésor (Mt 25: 26-28).

Comme nous l'avons entendu aujourd'hui, le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit (1 Th 5: 1). Aucun de nous ne sait quand, mais nous n’avons pas de temps à perdre. Dieu a donné à chacun de nous des talents, des capacités et des conseils qui méritent d'être partagés. Ne laissez pas ces dons se tarir et se faner parce qu’ils ont été ignorés. Aujourd'hui, chacun de nous peut faire le point sur lui-même. Prenez le temps de remercier le Seigneur pour les dons qui sont les nôtres. Demandez son aide. Il peut nous apprendre à utiliser nos dons et nous devons les utiliser. Le monde a besoin que chacun de nous fasse sa part: que nous partagions nos dons. Si nous le faisons, nous serons nous-mêmes ceux qui profiteront le plus de l'expérience.

Friday, November 13, 2020

Funeral homily for Reginald Lahaie

 Here is the text of the homily I prepared for the celebration of the funeral that took place earlier today.  This man was one of the pioneers of this city.  May he rest in peace.


Funeral Homily for Reginald Lahaie

Today, we are here to offer our condolences to Jeannine and to her family and we are also here to ask the Lord to welcome our beloved brother Reg into our heavenly home.

Reg has been here in Elliot Lake for a very long time.  Like many others, he worked in the mines and was involved in the community.  He and Jeannine have been part of the parish community here for many years.  The world around us says that our brother has died but the words we have heard today in the first reading help us to understand that the souls of the virtuous are in the hands of God (cf Wis 4: 7).  This is true at all times, so our presence here today is an act of faith.  Our brother no longer lives among us in the same way as he once did, but we celebrate all that he has done and we give thanks to God for the years He has granted us to spend with him, for the many ways in which we witnessed his hope and his faith, and for the many ways in which Reg’s faith has nourished our faith.

During his time among us, Reg once served as the coordinator for Extraordinary Ministers of the Eucharist.  The fact that he was called upon to do this, and entrusted with this responsibility, was a reflection of his commitment to the parish and the important role that faith played in his life.  Like all of us, he heard the words of the gospel on many occasions, and he lived these words every day.  In the gospel passage we heard today, Jesus reassured his disciples that if they listened to his words and believed in God who sent him into the world, they would be assured of eternal life (cf Jn 5: 24).  This promise still holds true for Jesus’ disciples today.  Again today, we have listened to these words and we are sure that the promise that was made: that Reg - and all of us - have been assured of eternal life when our earthly lives are ended.  That makes this gathering a celebration for us, because we can be sure that Reg is now living in heaven.

This promise of eternal life also holds true for us.  In fact, we have heard today that ‘everyone moved by the Spirit is a child of God’ (Rom 8: 14).  This is indeed wonderful news and we can rely on this truth.  We may know of many cases where people’s family lives are not perfect, where there are challenges of all kinds, but we can always be reassured that we are beloved children of our God.  Our God loves us with perfect love.  This love continues no matter what we may suffer in this life and in fact the glory that awaits us is beyond our wildest dreams.

Today, we offer our humble prayers, asking God to welcome our brother Reg into his eternal reward.  As we continue this celebration of faith, let us ask the Lord to strengthen us, to help us to live as people of faith.

Sunday, November 8, 2020

Oil for their lamps

Here is the text of the homily I prepared for the celebrations of the Lord's Day: some thoughts inspired by the parable of the wise and the foolish virgins.

Oil for their lamps

Have you ever had to stay up late at night: perhaps waiting for an important phone call or for a child to come home?  Have you ever known what it’s like to struggle to keep your eyes open even though every muscle in your body is aching for rest?

We turned our clocks back last weekend, and now it seems that we have a little more light in the morning, but soon the days will continue to shorten and we will be enveloped in more and more darkness.  In today’s gospel passage, Jesus warns us to fight the urge to give in to sleep because there is a cost to falling asleep too soon.

The wise bridesmaids spoken of in the gospel are shrewd (cf Mt 25: 4).  Their ability to plan ahead allows them to fully experience the presence of the bridegroom who is present at the feast.  It seems unfair to us that the foolish bridesmaids - the ones who were distracted, disorganized and unable to plan - end up missing their opportunity to be with the bridegroom.  In fact, it is actually the wise bridesmaids who send them away.  We are puzzled, and perhaps we wonder what it is that Jesus is trying to say to us.

Perhaps the image of the bridesmaids is a metaphor. The wise people of this world are already making time to be with God in their everyday lives, keeping watch at night and allowing God’s love to fill their oil jars so that they can always experience God’s presence.  Perhaps the foolish bridesmaids - the ones who are unprepared, distracted and unaware of the approach of the bridegroom (cf Mt 25: 8) - are not ready and do not realize that God is actually waiting for them.

We are all waiting for the Lord.  During this month of November, when we remember and give thanks, while we are already preparing for the coming seasons of Advent and Christmas, can we lay aside the things that distract us from focusing on God?  Can we keep our lamps lit as we remain aware of God’s presence in all things?

D’huile pour nos lampes

Avez-vous déjà dû rester éveillés tard le soir: peut-être en attendant un appel téléphonique important ou qu'un enfant rentre à la maison? Avez-vous déjà su ce que c'est que de lutter pour garder les yeux ouverts même si chaque muscle de votre corps souhaite le repos?

Nous avons fait reculer nos horloges la fin de semaine dernière, et maintenant il semble que nous ayons un peu plus de lumière le matin, mais bientôt les jours continueront de raccourcir et nous serons enveloppés de plus en plus d'obscurité. Dans le passage de l’évangile d’aujourd’hui, Jésus nous avertit de lutter contre le besoin de céder au sommeil car il y a un coût à s’endormir trop tôt.

Les jeunes filles prévoyantes que nous rencontrons dans l'évangile d'aujourd'hui sont astucieuses (cf Mt 25, 4). Leur capacité à planifier à l'avance leur permet de vivre pleinement la présence de l'époux qui est présent à la fête. Il nous semble injuste que les jeunes filles insouciantes - c’est-à-dire celles qui étaient distraites, désorganisées et incapables de planifier - finissent par manquer l'occasion d'être avec l’époux. Ce sont en fait les sages qui les renvoient; nous sommes perplexes et nous nous demandons peut-être ce que Jésus essaie de nous dire.

Peut-être que l'image des jeunes filles est une métaphore. Les sages de ce monde prennent déjà le temps d’être avec le Seigneur dans leur vie de tous les jours, veillant la nuit et permettant à l’amour de Dieu de remplir leurs flacons d’huile afin qu’ils puissent toujours expérimenter la présence de Dieu. Peut-être que les jeunes filles insensées (cf Mt 25, 8) - celles qui ne sont pas préparées, celles qui sont distraites et inconscientes de l'approche de l'époux - ne sont pas prêtes et ne se rendent pas compte que Dieu les attend vraiment.

Nous attendons tous le Seigneur. En ce mois de novembre, lorsque nous nous souvenons et rendons grâce, alors que nous nous préparons déjà pour les temps de l'Avent et de Noël, pouvons-nous mettre de côté les choses qui nous empêchent de nous concentrer sur Dieu? Pouvons-nous garder nos lampes allumées pendant que nous restons conscients de la présence de Dieu en toutes choses?

Sunday, November 1, 2020

All the Saints

 Here is the text of my homily, prepared for the celebrations of the Lord's Day today: some thoughts based on today's liturgical solemnity of All the Saints.

All the Saints

Every year, on November first, we celebrate and give thanks for the witness and companionship of those we call the saints.  In the broadest sense, the saints are those who have been formally recognized by the Church, but also the exemplary people of faith who we encounter in our communities and our families.  The saints – both those who have gone before us and those who still walk among us – are icons of holiness, windows through which we glimpse the face of God. 

All of us are called to holiness, to a life that is shaped by gospel values.  Today’s reading of the Beatitudes offers us some guidelines to live by:

  • Bombarded by the lures of consumerism, we are called to be poor in spirit (Mt 5: 3); 
  • In a world beset by war and violence, we are called to be peacemakers (Mt 5: 9); 
  • In a society that prioritizes competitiveness and ruthless individuality, we are called to be humble (Mt 5: 5);
  • Where grief and discouragement prevail, we are called to be merciful (Mt 5: 7);
  • In the face of injustice, we are invited to ‘hunger and thirst for righteousness’ (Mt 5: 6). 

Today, let us pray for the grace to recognize the fact that we are all called to be saints.  In the words of the psalm, may we live with ‘clean hands and pure hearts (Ps 24: 4), looking forward in hope to sharing in the light of eternal life.

Each year, on the Feast of All Souls – which will be observed tomorrow -, we visit the cemetery and bless the graves of our loved ones.  At 2:00pm today (Sunday) we will gather at Woodlands cemetery to bless the graves of your loved ones.  Please come and pray with us. 

Prayer for the Deceased

God our Father,
Your power brings us to birth,
Your providence guides our lives,
and by Your command we return to dust.

Lord, those who die still live in Your presence,
their lives change but do not end.
We pray in hope for our families,
relatives and friends,
and for all the dead who are known to You alone.

In company with Christ,
Who died and now lives,
may they rejoice in Your kingdom,
where all our tears are wiped away.

Unite us together again in one family,
to sing Your praise forever and ever.

Amen.

Tous les saints

Chaque année, le premier novembre, nous célébrons et remercions le Seigneur pour le témoignage et la compagnie de ceux que nous appelons les saints. Au sens le plus large, les saints sont ceux qui ont été officiellement reconnus par l'Église que nous fêtons à leurs dates propres, mais aussi les personnes de foi exemplaires que nous rencontrons dans nos communautés et nos familles. Les saints - tant ceux qui nous ont précédés que ceux qui marchent encore parmi nous - sont des icônes de sainteté, des fenêtres à travers lesquelles nous apercevons le visage de Dieu. 

Nous sommes tous appelés à la sainteté, à une vie façonnée par les valeurs de l'Évangile. Le passage Évangélique d’aujourd’hui des Béatitudes nous offre quelques lignes directrices à suivre: 

  • Bombardés par les attraits du consumérisme, nous sommes appelés à être pauvres d'esprit (Mt 5, 3);
  • Dans un monde en proie à la guerre et à la violence, nous sommes appelés à être des artisans de paix (Mt 5, 9);
  • Dans une société qui privilégie la compétitivité et l'individualité impitoyable, nous sommes appelés à être humbles (Mt 5, 5);
  • Là où la douleur et le découragement prévalent, nous sommes appelés à être miséricordieux (Mt 5, 7);
  • Face à l’injustice, nous sommes invités à «avoir faim et soif de justice» (Mt 5, 6). 

Aujourd'hui, demandons au Seigneur de nous accorder la grâce de reconnaître le fait que nous sommes tous appelés à être des saints. Selon les paroles du psaume, puissions-nous vivre avec «des cœurs purs et des mains innocentes (Ps 24: 4), en attendant avec espoir de partager la lumière de la vie éternelle. 


Chaque année, à l'occasion de la Commemoration de tous les fidèles défunts - qui sera célébrée demain -, nous visitons le cimetière et nous bénissons les tombes de nos proches. À 14 h aujourd'hui (dimanche), nous nous réunirons au cimetière Woodlands afin de bénir les tombes de vos proches.  Veuillez venir prier avec nous. 

Prière pour les fidèles défunts 

Dieu notre Père,
Ta puissance nous amène à la naissance,
Ta providence guide nos vies,
et par ton commandement nous retournons à la poussière. 

Seigneur, ceux qui meurent vivent encore en ta présence,
leur vie change mais ne s'arrête pas.
Dans l’espérance, nous prions pour nos familles,
nos parents et nos amis,
et pour tous les morts que Toi seul connais. 

En compagnie du Christ,
qui est mort et qui vit maintenant,
puissent-ils se réjouir dans ton royaume,
où toutes nos larmes seront essuyées. 

Réunis-nous à nouveau en une même famille,
pour chanter ta louange toujours et à jamais.

Amen.