Saturday, April 18, 2020

Belief and Divine Mercy

Here is the text of the homily I shared during the celebration of the Masses for the Second Sunday of the Easter Season, otherwise known as Divine Mercy Sunday.


Belief and Divine Mercy

Today, as we celebrate the liturgy for the second Sunday of Easter, we are also celebrating the end of the Easter Octave and Divine Mercy Sunday.  Devotion to Divine Mercy is devotion to Jesus Christ.  This particular devotion is associated with a series of apparitions of Jesus, granted to Saint Faustina Kowalska, a Polish nun who lived the final years of her life in Kraków during the last century.

Pope John Paul II canonized Saint Faustina on the second Sunday of Easter in the year 2000.  In fact, he himself had begun her process for Canonization while he was Archbishop of Kraków, and many years later, he was the one who presided over the moment when she was numbered officially among the Saints.  He himself had a great affinity towards this devotion.

There are three main themes to the Divine Mercy devotion: first, to ask for and obtain the mercy of God; second, to trust in Christ's abundant mercy; and third, to show mercy toward others and to act as a conduit for God's mercy toward them.  This devotion highlights the role of mercy as a key element in God's plan for salvation.

It is fitting that the Second Sunday of Easter has been chosen as the day when we focus on the gift of Divine Mercy.  The gospel passage for this celebration places us in the room with the disciples in the evening on the day Jesus rose from the dead (Jn 20: 19).  We have heard the story before: how the disciples were gathered, and even though the doors were locked, Jesus came and stood among them and said, 'Peace be with you'.  That must have been a wonderful moment of joy for all the disciples who were there, but the gospel writer is careful to point out the fact that Thomas, who was called the Twin, ... was not with them when Jesus came (Jn 20: 24).

There is a part of each one of us that is like Thomas.  No matter how many times we may have experienced the great joy of Jesus' presence in our lives, there is always an element of doubt that remains in our hearts.  When troubles arise, there is always a temptation to doubt that Jesus is truly present.  There is always a part of us that refuses to believe until we too are able to see for ourselves that what we have heard is true.  At such moments, if we could, we would all be like Thomas.  We would all react to the Apostles' joyful proclamation by saying: Unless I see the mark of the nails in his hands and put my finger in the mark of the nails, and my hand in his side, I will not believe (Jn 20: 25).

The good news is that Jesus returned.  Eight days after this first apparition, he came and stood among them and said, 'Peace be with you' (Jn 20: 26).  Then he turned his attention to Thomas, the one who needed the most help at that particular moment so that he could come to believe.  Jesus invited him to touch the places where the nails had left their marks in his body.  He knew that Thomas needed some encouragement ... just as he knows that we too need some encouragement from time to time so that we can be free of the temptation to doubt ... so that we can come to believe.

Today, let us give thanks for God's great mercy.  Because He is merciful, he is always with us, willing to help us by strengthening our faith, especially in times when we are weak.  Let us ask Him to help us to grow in our trust in His abundant mercy ... and let us also ask Him to teach us how to show mercy toward others and to do what we can to help others to recognize and to celebrate mercy in their lives as well.


La croyance et la miséricorde divine

Aujourd'hui, alors que nous célébrons la liturgie pour le deuxième dimanche de Pâques, nous célébrons également la fin de l'octave de Pâques et le dimanche de la miséricorde divine. La dévotion à la miséricorde divine est une dévotion envers Jésus-Christ. Cette dévotion particulière est associée à une série d'apparitions de Jésus, accordée à sainte Faustine Kowalska, une religieuse polonaise qui a vécu les dernières années de sa vie à Cracovie au cours du siècle dernier.

Le pape Jean-Paul II a canonisé sainte Faustine lors du deuxième dimanche de Pâques en l'an 2000. En fait, il avait lui-même commencé son processus de canonisation alors qu'il était archevêque de Cracovie, et plusieurs années plus tard, c'est lui qui a présidé le moment où elle était officiellement comptée parmi les saints. Lui-même avait une grande affinité avec cette dévotion.

La dévotion à la miséricorde divine comporte trois thèmes principaux: premièrement, demander et obtenir la miséricorde de Dieu; deuxièmement, faire confiance à la miséricorde abondante du Christ; et troisièmement, faire preuve de miséricorde envers les autres et servir d'instrument à la miséricorde de Dieu envers eux. Cette dévotion met en évidence le rôle de la miséricorde en tant qu'élément clé du plan de Dieu pour le salut.

Il convient que le deuxième dimanche de Pâques ait été choisi comme le jour où nous nous concentrons sur le don de la miséricorde divine. Le passage de l'Évangile pour cette célébration nous place dans la salle avec les disciples le soir du jour où Jésus est ressuscité des morts (cf Jn 20, 19). Nous avons déjà entendu l'histoire: comment les disciples ont été rassemblés, et même si les portes étaient verrouillées, Jésus est venu et s'est tenu parmi eux et il a dit: La paix soit avec vous! Cela a dû être un moment merveilleux, éclatant de joie pour tous les disciples qui étaient là, mais l'écrivain évangélique fait par exprès pour nous souligner le fait que Thomas, appelé Didyme, qui veut dire Jumeau, ... n'était pas avec eux quand Jésus était venu (Jn 20, 24).

Il y a une partie de chacun de nous qui ressemble à Thomas. Peu importe combien de fois nous avons pu ressentir la grande joie de la présence de Jésus dans notre vie, il y a toujours un élément de doute qui habite notre cœur. Lorsque des problèmes surviennent, il y a toujours une tentation de douter que Jésus est vraiment présent. Il y a toujours une partie de nous qui refuse de croire jusqu'à ce que nous aussi nous puissions constater par nous-mêmes que ce que nous avons entendu est vrai. À de tels moments, si nous le pouvions, nous serions tous comme Thomas. Nous réagirions tous à la joyeuse proclamation des Apôtres en disant: Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas (Jn 20, 25).

La bonne nouvelle c'est que Jésus est retourné visiter ses disciples. Huit jours après cette première apparition, il est venu et s'est tenu parmi eux et il a répété la même salutation : La paix soit avec vous (Jn 20, 26). Puis il tourna son attention vers Thomas, celui qui avait le plus besoin d'assistance à ce moment particulier pour qu'il en vienne à croire. Jésus l'a invité à toucher les endroits où les clous avaient laissé leurs marques dans ses mains. Il savait que Thomas avait besoin d'encouragements ... tout comme il sait que nous aussi, nous avons besoin d'encouragements de temps en temps pour nous libérer de la tentation de douter ... afin de pouvoir croire.

Aujourd'hui, rendons grâce pour la grande miséricorde de Dieu. Puisqu'il est miséricordieux, il est toujours avec nous, toujours prêt à nous aider en renforçant notre foi, en particulier pendant les moments où nous sommes plus faibles. Demandons-lui de nous aider à grandir dans notre confiance en son abondante miséricorde ... et demandons-lui aussi de nous apprendre à faire preuve de miséricorde envers les autres et à faire ce que nous pouvons pour aider les autres à reconnaître et à célébrer la miséricorde qui se manifeste en leur vie aussi.

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