Sunday, August 16, 2020

Even for foreigners

 Here is the text of the homily prepared for this Sunday's gatherings of God's people: some thoughts to feed our hearts and souls during the week to come.

Even for Foreigners

The prophet Isaiah predicts the coming of the Lord at the beginning of the first reading we heard today with the prophetic words: My salvation is about to come; my justice is about to be revealed (Is 56: 6). When these words were first penned, they were meant to be words of hope, words that promised a wonderful future for all God’s beloved people. The good thing about God’s word is that it never loses the power that it had when it was first uttered. This promise is just as good today as it was then, and it holds firm for all people.

For a very long time, it was believed that this promise was reserved only to a chosen few. However the encounter that is spoken of in the Gospel today between Jesus and The Canaanite woman gives us proof that God’s love is much more all-encompassing than any of us could possibly imagine. The common practice at the time was that people would not travel outside the territory or region where they lived. However, Jesus didn’t always pay attention to this restriction. He withdrew to the region of Tyre and Sidon (Mt 15:21) - Canaanite territory, and it was there that he met the woman.

What can we learn from this encounter? Jesus never tried to put limits on God’s life and neither should we.  This is not always easy for us to do. Even Jesus refused to speak to the woman when he first met her (cf Mt 15:23). In fact it was the woman who was persistent in her attempts to reach him. Only because she didn’t give up, did he finally see the seriousness with which she was convinced (cf Mt 15:24-27).

Do we sometimes look at others in the way that Jesus first looked at this woman? Do we sometimes think of others as not being worthy of salvation? Do we sometimes think that we have a monopoly on faith? My salvation is about to come; my justice is about to be revealed (Is 56: 6). God’s words are meant for all his beloved people. Let us give thanks for the truth of this statement and let us pray this week for the grace to give thanks that we are all beloved children of God.

Même pour les étrangers

Le prophète Isaïe prédit la venue du Seigneur au début de la première lecture que nous avons entendue aujourd'hui avec les paroles prophétiques: Mon salut est sur le point de venir; ma justice est sur le point d'être révélée (Is 56, 6). Quand ces paroles ont été écrites pour la première fois, elles étaient censées être des mots d’espoir, des mots qui promettaient un avenir merveilleux à tout le peuple bien-aimé de Dieu. La bonne chose à propos de la parole de Dieu c’est qu'elle ne perd jamais le pouvoir qu'elle avait lorsqu'elle a été prononcée pour la première fois. Cette promesse est tout aussi bonne aujourd'hui qu'elle l'était à l'époque, et elle tient ferme pour tout le monde.

Pendant très longtemps, on a cru que cette promesse n'était réservée qu'à quelques personnes élues. Cependant, la rencontre dont parle l’Évangile aujourd’hui entre Jésus et la femme cananéenne nous donne la preuve que l’amour de Dieu est beaucoup plus englobant que chacun d’entre nous ne pourrait l’imaginer. La pratique courante à l'époque c’était que les gens ne se rendaient pas à l'extérieur du territoire ou de la région là où ils habitaient. Cependant, Jésus n’a pas toujours prêté attention à cette restriction. Il se retira dans la région de Tyr et de Sidon (Mt 15:21) - territoire cananéen, et c'est là qu'il rencontra la femme.

Que pouvons-nous apprendre de cette rencontre? Jésus n’a jamais essayé de mettre des limites à la vie de Dieu et nous ne devrions pas non plus. Ce n’est pas toujours facile pour nous. Même Jésus a refusé de parler à la femme lors de sa première rencontre (cf Mt 15:23). En fait, c'était la femme qui était persistante dans ses tentatives pour l'atteindre. Ce n’est que parce qu’elle n’a pas abandonné qu’il a finalement vu le sérieux avec lequel elle était convaincue (cf Mt 15, 24-27).

Regardons-nous parfois les autres de la manière dont Jésus a d'abord regardé cette femme? Pensons-nous parfois que les autres ne méritent pas le salut? Pensons-nous parfois avoir le monopole de la foi? Mon salut est sur le point de venir; ma justice est sur le point d'être révélée (Is 56, 6). Les paroles de Dieu sont destinées à tout son peuple bien-aimé. Rendons grâce pour la vérité de cette déclaration et prions cette semaine pour la grâce de rendre grâce que nous sommes tous les enfants bien-aimés de Dieu.

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