Last week, the gospel passages led us to focus on the process of planting seeds. This week, we take the further step of watching the newly-planted seeds grow, along with the weeds that somehow find their way into the same fertile soil. The metaphor holds true for a life of faith as well.
Seeds among the
weeds
I was still a young child when I was first taught about the
special moments in the life of the Church that we call Sacraments. There are seven of them: Baptism,
Reconciliation, Eucharist, Confirmation, Matrimony, Holy Orders and Anointing
of the Sick. Anyone who has been present
for the celebration of the Sacraments can describe what they saw, heard, witnessed
or felt at such moments, but along with each of the Sacraments, there is also
an unseen gift that is imparted by God: a gift that we call Grace.
For example, when someone is baptized, we see water being
poured over that person’s head but what we don’t see is the seed of faith that
is planted in the heart of that person.
Like a wheat seed, it contains everything it needs in order to grow and
to flourish, but today’s gospel warns that along with the good seed that is
planted in the field (cf Mt 13:24), an
enemy plants weeds among the wheat (Mt 13:25). Everyone of us has been created as a gift of
love from our God, everyone of us has been loved by God and will be loved by
God for all eternity, but there are also weeds that grow alongside the good
seed.
God wants nothing more than for each of us to realize how
precious we are in his eyes, how much he loves us, but there is always a temptation
for us to be choked by the weeds of worldly desire, or to become overcome with doubt
about whether someone we cannot see with human eyes or touch with human hands
really exists.
Thankfully, God already knows all that we are capable
of; he already sees what we can
become. In the gospel, Jesus compares
our potential for good with a field of healthy wheat that will only be
harvested at the proper time (cf Mt 13:30) or a mustard bush which sprouts from
the smallest of seeds (cf Mt 13:31-32) or yeast that starts out as a tiny grain
but grows into beautiful bread (cf Mt 13:33).
Centuries after Jesus walked on the earth, we know the
scientific reasons why seeds sprout and why yeast blooms, but we can only watch
and marvel as such growth takes place.
Even within our own lives, we may be tempted to believe that we alone are
responsible for our own successes, but in reality, these are all gifts that we
have received freely from God. When we
realize this truth, we understand how powerless we really are.
The true danger that each of us faces in this life is
that we can fall victim to the weeds of self-doubt. Thankfully, God’s Spirit helps us in our weakness, so that even when we cannot
find words for prayer, the Spirit
intercedes with sighs too deep for words (Rom 8:26), picks us up and helps
us to continue our journey.
This week, let us pray for one another: that we will
recognize the seeds of faith that are scattered and planted in our hearts, and that
we will also be aware of the weeds that sprout and threaten to stop us from
believing that God has filled all his
children with good hope, and that he has given us the gift of repentance for
our sins (cf Wis 12:19).
Le bon grain et
les mauvaises herbes
J’étais encore petit enfant lorsqu’on m’a fait connaître les moments privilégiés dans la vie écclésiastique qu’on appelle les
sacraments. Il y en a sept, à savoir: le
baptême, la réconciliation, l’eucharistie, la confirmation, le mariage,
l’ordination et le sacrement des malades.
Ceux et celles qui ont assistées aux sacrements peuvent peut-être décrire
ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont entendu, ce qu’ils ont observé ou ce qu’ils ont
ressenti mais il y a également un don invisible qui est transmis par le
Seigneur en de tel moments: le don de la grâce divine.
Par example, lors d'un baptême, nous voyons de l’eau
versée sur la tête mais nous ne voyons pas la semence de foi qui est semé au
coeur de cette personne. Comme un grain de blé, elle contient tout ce dont elle a besoin pour se developer et
pour s’épanouir, mais l’évangile d’aujourd’hui nous prévient qu’avec la bonne semence
en terre (cf Mt 13,24), il y a aussi un ennemi qui plante des mauvaises herbes parmi le blé (cf Mt 13,25). Nous avons tous été créé en tant que don de l’amour de notre Dieu, chacun de nous a toujours été aimé et sera toujours
aimé par Dieu pour l’éternité, mais il y a aussi des mauvaises herbes qui
se développent aux côtés du bon grain.
Dieu notre Père céleste tient à ce que nous
sachions que nous sommes tous très précieux à ses yeux et qu’il nous aime
tous, mais il y a toujours la possibilité que nous soyons étouffés par les
mauvaises herbes du désir mondain ou de nous laisser dépasser par le doute de l’existence d’un être que nous ne pouvons ni voir ni toucher de nos
propres mains.
Heureusement, Dieu sait déjà tout ce dont nous sommes
capables; il voit déjà qui nous
deviendrons. Dans l’extrait de
l’évangile que nous avons entendu aujourd’hui, Jésus compare notre potentiel de bonté à un champ de blé qui ne sera récolté qu’au
bon moment (cf Mt 13,30) ou à un buisson de moutarde qui jaillit de la plus
petite graine (cf Mt 13,31-32) ou encore à la levure qui n'est qu'un grain minuscule à l'origine mais qui se transforme en un beau pain (cf Mt 13,33).
Plusieurs siècles après que Jésus ait marché sur terre, nous
connaissons les explications scientifiques des graines qui germent et de la levure qui gonfle, mais nous ne pouvons que regarder et nous émerveiller
devant cette croissance.
Même dans notre propre vie, nous sommes portés à croire que nous sommes les seuls responsables de nos réussites, mais en réalité, ce ne sont que des dons offerts généreusement de la part de Dieu le Père. Lorsque nous nous rendrons compte de cette réalité, c'est à ce moment que nous comprendrons que nous sommes en fait impuissants et que c’est lui qui fait
croitre toute chose.
Le véritable danger auquel nous devons tous faire face tout au cours de notre vie terrestre est celui que nous pouvons tous être victimes des
mauvaises herbes du doute de soi.
Heureusement, l’esprit du Seigneur
nous aide dans notre faiblesse, de sorte que, même si nous ne pouvons pas
trouver des paroles pour prier, l’Esprit intercède avec des soupirs trop
profonds pour les paroles (cf Rom 8,26).
Ce même Esprit nous reprend et nous aide à poursuivre notre
cheminement.
Prions cette semaine l’un pour l’autre: que nous puissions
reconnaître les semences de la foi qui sont dispersées et plantées dans nos
coeurs, pour que nous puissions également être conscients des mauvaises herbes
qui poussent et qui menacent de nous empêcher de croire que Dieu a rempli tous ses enfants d'espérance et qu’il nous offre le repentir pour nos péchés (Sagesse 12,19).
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