Our God is constantly at work, preparing the soil of our hearts so that he can plant within us the seeds of his joy, so that he can share with us the profound gift of his forgiveness, so that he can reveal the true depth of his love within each of us.
Preparing for something new
Today’s gospel begins by setting the scene, as if to
prepare us for the wisdom that Jesus has to share with us. Great
crowds gathered around him (Mt 13:1) to hear what he had to say. Matthew doesn’t describe the crowd, but we can
surmise that there were some who were young and others who were old; some who
were eager to hear what he had to say, and others who were skeptical. What was important was that they came to
listen. Like them, we too have gathered
here to listen today, we have come to seek some wisdom, some guidance that
might help us to live our faith in the coming week.
In answer to our quest, Jesus invites us to think of God
as a farmer: a sower who goes out to sow
seeds (Mt 13:3). I have always found
it easiest to picture this scene as taking place in the springtime, when we may
be planting vegetable gardens, but this sower doesn’t worry about where the
seeds are scattered. It seems as though
he doesn’t worry about whether the seeds fall on a path where it could be
trodden underfoot (cf Mt 13:4), on rocky ground which hasn’t been prepared to
nourish it (cf Mt 13:5), among thorns where it would have to compete for
nourishment (cf Mt 13:7) or in rich soil where it would flourish (cf Mt 13:8).
Jesus is the divine sower, the one who is constantly at
work scattering the seeds of his Word, and we are the soil into which this Word
falls. Perhaps this week, we should ask
ourselves: how prepared are our hearts to receive the seed that Jesus has planted
there? Have we created our
own plans for the way we want to live life?
Are we so insistent on following our own plans that we leave no room for
God to show the way? Perhaps our hearts
have been hardened by our insistence on defining the path. Perhaps there are rocks – preoccupations that
keep us focused on ourselves and on our own ideas about how life should be
lived. In either case, there is no room
for Jesus to surprise us, and where there is no room for surprise, there is no
room for life to flourish. Perhaps we
are too often distracted by desires for achievement and success. If this is the case, we may soon discover the
thorns that distract us from following in the footsteps of our Master.
The good news is that God’s word is like the rain ... that comes down from heaven, and does not return
there until it has watered the earth and prepared it so that it can bring forth and sprout (Is 55:10). Preparing the soil of our hearts to receive
the Word of God is never easy. We must
begin by identifying the ways in which we need to change in order to prepare
the soil of our hearts. Sometimes, this
means that we will face sufferings and tribulations – change is hard work – but
Saint Paul reminds us that the sufferings
of this present time are not even worth comparing
with the glory about to be revealed (Rom 8:18).
God is preparing something wonderful for each one of us,
but we must be willing to prepare the soil of our hearts, so let us ask for the
grace to keep them open and willing to welcome the seed of his word, and
flexible enough to be shaped by his inspiration.
Préparons le
terrain
L’extrait de l’évangile que nous avons entendu
aujourd’hui nous met en présence de Jésus qui veut partager une parole de
sagesse avec nous. Une grande foule s’est assemblée autour de lui (Mt 13,1) afin
d’entendre ce qu’il disait. Saint
Mathieu ne décrit pas la foule, mais nous pouvons bien comprendre qu’il y avait
des jeunes et des moins jeunes; des personnes intéressées et d’autres qui
avaient des doutes. Ce qui est important
c’est le fait qu’il y étaient et voulaient entendre ses paroles. Nous aussi, nous sommes venus afin d’entendre
aujourd’hui: nous sommes à la recherche de la sagesse qui pourrait nous aider à
parcourir le chemin du disciple pendant la semaine qui s’annonce.
Jésus répond à notre attente en nous invitant à imaginer
le Seigneur comme un fermier: un semeur
sortit pour semer (Mt 13,3). J’ai
toujours imaginé cet histoire au printemps lorsqu’on sème les grains dans des
plate bandes, mais le semeur décrit dans l’évangile est excessivement généreux
en semant les graines. Il ne s’inquiète
pas de savoir si les graines tomberont sur un chemin où ils pourraient être
foulé au pied (cf Mt 13,4), sur un sol rocheux qui n’a pas été préparé pour les
nourrir (cf Mt 13,5), parmi les épines où ils devraient se battre pour croître (cf
Mt 13,7) ou dans un sol riche où il prospérerait (cf Mt 13,8).
Jésus est le semeur divin, Celui qui est à l’oeuvre
répandant les grains de sa Parole, et nous sommes le sol dans lequel cette
Parole trouve place. Peut-être que cette
semaine, nous devrons nous demander: nos coeurs, sont-il prêts à recevoir la
parole qui y est semée par le Seigneur?
Avons nous fixé nos propres plans pour notre manière de vivre sur
terre? Sommes-nous si fermés sur nos
propres projets qu’il n’y a plus d’espace pour que Jésus agisse? Peut-être que nos coeurs sont tellement
endurcis par notre insistance à définir le chemin. Y a-t-il des pierres – c’est à dire des
préoccupations qui nous rendent incapables de faire place au Seigneur car nous
sommes tellement concentrés sur nous-même?
Il faut toujours laisser de l’espace pour que Dieu nous surprenne car
s’il n’y a pas d’espace pour des surprises, il nous serait impossible de nous épanouir. Il se peut que nous soyons trop distraits par
le désir de la réussite. Si oui, nous
pourrons bientôt découvrir des épines qui nous empêchent de suivre les traces
de notre Seigneur.
La bonne nouvelle que nous rencontrons ici c’est le fait
que la parole du Seigneur est comme la
pluie ... qui descend des cieux, et n’y retourne pas sans avoir arrosé la terre,
sans avoir la préparée pour qu’elle soit
féconde et que les plantes grandissent
(Is 55,10). Préparer le coeur pour
qu’il reçoivent la parole du Seigneur, ce n’est pas facile. Il faut d’abord identifier ce qu’il faut nous
changer en nous et bien préparer nos
coeurs pour qu’ils puissent faire place à la semence. Parfois, il s’agit des souffrances mais Saint
Paul nous rappelle : les souffrances des
temps présent ne saurait être comparées à la gloire à venir (Rom 8,18).
Le Seigneur est en train de préparer quelque chose de
merveilleux pour chacun de nous, mais
c’est à nous de préparer le terrain de nos coeurs. Alors demandons la grâce de les garder
ouverts et prêts à accueillir la semence de sa parole, et en même temps assez
souple pour qu’ils puissent être formés par son inspiration.
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