Sunday, February 9, 2020

Salt and light

Here is the text of the reflection I shared with those who came to pray with us today, just days before the observance of the World Day of Prayer for the Sick.


Be salt for the earth ... and light for the world

In a few days' time, we will celebrate the Feast of Our Lady of Lourdes and the World Day of Prayer for the Sick.  In anticipation of this important day, it is fitting that we should spend some time reflecting on the lessons that we can learn from our interactions with those who are sick and suffering.  Each week, we pray for our brothers and sisters who are weakened as a result of illness, but truly being present to those who are suffering in this way is an integral part of living our faith, for in doing so, we touch the wounds of Jesus.

In the gospel, Jesus tells his disciples: you are salt for the earth (Mt 5:13) ... and you are light for the world (Mt 5:14).  These words must have sounded perplexing to those who first heard them.  Even though many years have come and gone, each time we read these words, they should sound equally as perplexing to us today.  What does Jesus mean when he says that we are salt for the earth.  Scripture scholars tell us that salt has always been important for preserving food, and for enhancing its taste.  Therefore, Jesus used these images in order to tell us that we have a duty to enhance our encounters with others by sharing our faith with them.

It may seem paradoxical that the society we live in can be filled with so much wealth and yet there are so many of our neighbours who suffer the poverty of loneliness.  Many of us are extremely tech savvy and yet we are forgetting the art of socializing.  Canadian society would have us believe that the introduction of a practice known as Medical Assistance in Dying is a matter of respecting an individual's right to choose, yet the promised inclusion of Hospice and Palliative Care as alternate options for taking care of those who have been diagnosed with terminal illnesses has yet to be enshrined with the same level of acceptance.

On 31 January of this year, the President of the Canadian Conference of Catholic Bishops wrote a letter on behalf of all Catholic Bishops in this country in which he unequivocally affirmed and maintained the fundamental belief in the sacredness of all human life, a value which we share with many others ... including persons of different faiths and of no faith at all.

Jesus challenges us to be light for our world.  We do this by speaking out whenever the values and beliefs we have learned are being tested.  We do this by respecting the sacredness of human life from conception to natural death.  We do this by proclaiming the mystery of God, not in lofty words or wisdom (1 Cor 2:1) but rather by offering the food of our faith to those who are hungry for acceptance and by satisfying the needs of those who are truly afflicted (cf Is 58:10), especially those who cannot speak for themselves.


Vous êtes le sel de la terre ... et la lumière du monde

D'ici quelques jours, nous célébrerons la fête liturgique de Notre-Dame de Lourdes et la journée mondiale de la prière pour les malades. En prévision de cette journée importante, il convient que nous réfléchissions aux leçons que nous pouvons tirer de nos interactions avec ceux qui sont malades et qui souffrent. Chaque semaine, nous prions pour nos frères et sœurs qui sont affaiblis par la maladie, mais être vraiment présent à ceux qui souffrent de cette façon fait partie intégrante de la vie de notre foi, car en faisant cela, nous touchons les blessures de Jésus lui-même.

Dans le passage de l'Évangile que nous avons entendu, Jésus dit à ses disciples: vous êtes le sel de la terre (Mt 5:13) ... et vous êtes la lumière du monde (Mt 5:14). Ces paroles ont dû paraître perplexes à ceux qui les ont entendus de sa bouche. Même si de nombreuses années se sont écoulées, chaque fois que nous lisons ces mots, ils devraient nous sembler tout aussi perplexes aujourd'hui. Que veut dire Jésus quand il dit que nous sommes le sel de la terre? Les érudits des Écritures nous disent que le sel a toujours été important pour conserver les aliments et pour améliorer leur goût. Par conséquent, Jésus a utilisé ces images pour nous dire que nous avons le devoir d'améliorer nos rencontres avec les autres en partageant notre foi avec eux.

Il peut sembler paradoxal que la société dans laquelle nous vivons puisse être remplie de tant de richesses et pourtant il y a tellement de nos voisins qui souffrent la pauvreté de la solitude. Beaucoup d'entre nous sont très compétents en technologie et pourtant nous oublions l'art de socialiser. La société canadienne voudrait nous faire croire que l'introduction d'une pratique connue sous le nom d'aide médicale à mourir est une question de respect du droit d'une personne à choisir, pourtant l'inclusion promise des soins palliatifs comme option alternative pour prendre soin de ceux qui ont été diagnostiqués avec des maladies en phase terminale doit encore être consacré avec le même niveau d'acceptation.

Le 31 janvier de cette année, le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada a rédigé une lettre au nom de tous les évêques catholiques de ce pays dans laquelle il affirmait et maintenait sans équivoque la croyance fondamentale dans le caractère sacré de toute vie humaine, une valeur que nous partager avec plusieurs autres ... y compris des personnes de confessions différentes et celles sans aucune croyance.

Jésus nous met au défi d'être la lumière pour notre monde. Nous le faisons en nous exprimant chaque fois que les valeurs et les croyances que nous avons apprises sont mises à l'épreuve. Nous le faisons en respectant le caractère sacré de la vie humaine du moment de la conception jusqu'à la mort naturelle. Nous le faisons en annonçant le mystère de Dieu, non pas avec le prestige du langage ou de la sagesse (1 Co 2, 1), mais plutôt en offrant la nourriture de notre foi à ceux qui ont faim d'être acceptés et en satisfaisant les besoins de ceux qui sont vraiment affligés (cf Is 58, 10), en particulier ceux qui ne peuvent pas se faire entendre d'eux-mêmes.

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