Here is the text of the homily I prepared for the celebrations of the Lord's Day which took place this weekend.
Lose in order to gain
This gospel passage presents us with a very disturbing image: one that caused the disciples to question Jesus, and one that causes us to question ourselves. Jesus began to explain to his disciples that he must go to Jerusalem and suffer greatly at the hands of the elders, the chief priests, and the scribes, and be killed and on the third day be raised (Mt 16: 21).
The idea that Jesus - who they had come to respect and love as their teacher, who they believed was the Messiah, who Peter had professed to be the son of the living God (cf Mt 16: 16) - would have to suffer was inconceivable to them. Once again, Peter gave voice to the questions that were arising in their hearts. In reply to Jesus’ words, he said: Never Lord … this shall never happen to you (Mt 16: 22).
Doubts such as these are often at the heart of our faith too. Even the prophet Jeremiah encountered such moments. In the first reading, we hear the words that were echoing in his heart: The word of the Lord has brought me insult and reproach … I say to myself, ‘I will not mention him, I will speak in his name no more’ (Jer 20: 8-9).
How difficult it is for us to conceive the mere possibility that suffering could possibly lead to victory, yet this is the mystery that is laid before us in the scandal of the cross. Jesus invites us to walk the path that he trod. ‘Whoever wishes to come after me must deny himself, take up his cross and follow me’ (Mt 16: 24). When we choose to follow Jesus, what do we hope to gain? More money? More power? Jesus invites us to gain something else, by being open to losing what we think we already have. We can do this by spending time with others, by being conscious of the impact we have on the planet and truly making an effort to protect the earth or by renouncing our own thirst for power, recognition or status.
None of this is easy, but it is possible. Saint Paul says it this way: Do not conform yourselves to this age, but be transformed by the renewal of your mind (Rom 12: 2). This week, let us ask ourselves: What image do I have of Jesus?
Perdre ou gagner?
Ce passage évangélique nous présente une image très inquiétante: celle qui a amené les disciples à interroger Jésus, et qui nous amène à nous remettre en question. Jésus commença à montrer à ses disciples qu'il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et le troisième jour ressusciter (Mt 16, 21).
L'idée que Jésus - qu'ils avaient appris à respecter et à aimer en tant que leur maître, qu'ils croyaient être le Messie, que Pierre avait professé être le fils du Dieu vivant (cf Mt 16, 16) - aurait à souffrir était inconcevable pour eux. Une fois de plus, c’est Pierre qui a pris la parole. En réponse aux paroles prononcées par Jésus, il a dit: Dieu t’en garde, Seigneur! Cela ne t’arrivera pas (Mt 16, 22).
De tels doutes sont aussi souvent au cœur de notre foi. Même le prophète Jérémie a rencontré de tels moments. Dans la première lecture, nous entendons les paroles qui résonnaient dans son cœur: La parole du Seigneur attire sur moi l’insulte et la moquerie. Je me disais: ‘Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom (Jer 20, 8-9).
Comme il nous est difficile de concevoir que la souffrance puisse conduire à la victoire; c'est pourtant le mystère qui nous est présenté dans le scandale de la croix. Jésus nous invite à suivre le chemin qu'il a parcouru. ‘Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive (Mt 16, 24). Quand nous choisissons de suivre Jésus, qu'espérons-nous gagner? Plus d'argent? Plus de pouvoir? Jésus nous invite à gagner autre chose, en étant ouverts à perdre ce que nous pensons avoir déjà. Nous pouvons le faire en passant du temps avec les autres, en étant conscients de l'impact que nous avons sur la planète et en faisant vraiment un effort pour protéger la terre ou en renonçant à notre propre soif de pouvoir, de reconnaissance ou de statut.
Rien de tout cela n'est facile, mais c'est possible. Saint Paul le dit ainsi: ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser (Rm 12, 2). Cette semaine, posons-nous la question: Quelle image ai-je de Jésus?
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