Sunday, October 15, 2017

All dressed up

This week, the scripture passages draw our attention to clothing and the way in which the clothes we wear remind us of the inner dignity that is the gift of God, given at our baptism.


Clothed and ready

Can you remember a time when you would don your fanciest clothes to come to Church?  We used to call those clothes the Sunday Best.  This was the time when you would set aside the regular clothing that would be worn at other times during the week and choose instead to wear the clothes that would rarely be touched otherwise. Wearing our Sunday Best made us feel important and special.

The practice of wearing our Sunday Best has all but faded in many cases today, but the sense of importance that once came with that practice is still a part of our lives as disciples of Jesus.  There is a long-standing tradition of clothing children in white on the day that they are Baptized.  This tradition is also continued later on in life when the child receives the Eucharist for the first time, and on the day of a wedding when the bride (and sometimes the groom as well) is clad in white.  Each of these traditions take part at different moments in our lives, but they all stem from the moment of our Baptism, when the Lord welcomes us into his family and bestows us with the special dignity of being a child of God.

In today’s gospel passage, Jesus tells the Chief Priests and the Pharisees a parable about a special wedding banquet.  His story may very well have been based on the prophecy of the heavenly banquet that was foretold in the Book of Isaiah.  We heard a part of that prophecy today, one that is rich in imagery.  It speaks of a feast of rich food ... and well-aged wines (Is 25:6).  It tells of the great power that our God possesses to destroy the shroud that is cast over all nations (Is 25:7), stopping us from seeing and believing that each one of us is important and special.  The prophecy says that the Lord God will wipe away the tears from all faces (Is 25:8) and we will respond in joyful celebration: This is the Lord for whom we have waited; let us be glad and rejoice in his salvation (Is 25:9).  The Chief Priests and the Pharisees knew this prophecy, as did Jesus, but Jesus also knew that those who were tempted to take it for granted that they had a place already reserved at the heavenly banquet needed to be careful.  The same is true for us today.

We are all being invited to go to heaven; that’s our true home.  As if to describe what heaven will be like, Jesus speaks of a wedding banquet (Mt 22:2) and we are the invited guests.  It is up to us to decide whether to accept the invitation or not (cf Mt 22:3-5).  We can even choose to ignore Jesus’ invitation, but even if we do, he will never stop inviting us.  He is even willing to go into the streets and to invite everyone he finds to the wedding banquet (Mt 22:9-10), but we should never forget that if we accept his invitation, we should dress for the occasion.

Some among us may feel as though we have nothing suitable to wear to the banquet.  Like Saint Paul, we may even say to others: I know what it is to have little, and I know what it is to have plenty (Phil 4:12), but do we realize that it doesn’t matter whether we have any physical possessions at all.  The most important thing is that we have received the gift of dignity, that we have been clothed with a garment of salvation, that we are known as children of God and we have all been invited to join in the heavenly banquet.


Des vêtements spéciaux

Avez-vous des souvenirs d’un temps où vous vous portiez vos plus beaux vêtements le dimanche matin à la messe?  Il y avait un nom spécial pour ces vêtements: on était endimanchés.  C’était une occasion ou on laissait de côté les vêtements ordinaires qui étaient portés à d’autres moments de la semaine pour céder la place aux vêtements qui seraient rarement touchés autrement.  Étant endimanché, nous nous sentions importants et spéciaux.

La pratique de s’endimancher a presque disparu aujourd’hui, mais le sens de l’importance qui faisait parti de cette pratique fait toujours parti de notre vie comme disciples de Jésus.  Il y a une tradition bien établie d’habiller des enfants en blanc le jour de leur baptême.  Cette tradition est liée à la pratique de porter des vêtements blancs lors de la célébration de notre Première Communion et même au jour du mariage où la mariée (et parfois le marié aussi) est vétue de blanc.  Chacune de ces traditions est observée à différents moments de notre vie, mais elles découlent toutes du moment de notre baptême, lorsque le Seigneur nous accueille dans sa famille et nous accorde la dignité d’être un enfant de Dieu.

Dans le passage de l’évangile d’aujourd’hui, Jésus raconte aux grands-prêtres et aux Pharisiens une parabole au sujet d’un banquet de mariage spécial.  Son histoire pourrait bien avoir été inspirée de la prophétie du banquet célèste qui a été prédite dans le livre du prophète Isaīe.  Nous avons entendu une partie de cette prophétie aujourd’hui, riche en images.  Il parle d’un festin de nourriture riche ... et de vins bien vieux (Is 25,6).  Il raconte la grande puissance que notre Dieu possède pour détruire le voile qui est répandu sur toutes les nations (Is 25,7), nous empêchant de voir et de croire que chacun de nous est important et spécial.  Le prophétie dit que le Seigneur Dieu essuira les larmes de tous les visages (Is 25, 8) et nous répondrons en joyeuse célébration: Voici le Seigneur que nous avons attendu; soyons dans l’alégresse et réjuissons nous de son salut (Is 25,9).  Les grands-prêtres et les Pharisiens ont connu cette prophetie, comme Jésus, mais celui savait aussi que ceux qui étaient tenté de prendre pour acquis qu’ils avaient une place déjà réservée au banquet céleste devaient faire attention.  La même chose est vraie pour nous aussi aujourd’hui.

Le Seigneur nous invite tous à monter aux cieux; à entrer dans sa maison céleste.  Comme pour décrire ce que sera le paradis, Jésus parle d’un banquet de mariage (Mt 22,2) et nous sommes les invités.  C’est à nous de décider si on accepte l’invitation ou non (cf Mt 22,3-5).  Nous pouvons même chosir d’ignorer l’invitation offerte par Jésus, mais même si nous le refusons, il ne cessera jamais de nous inviter.  Il est même prêt à aller dans la rue et d’inviter toute personne qu’il y trouve au banquet (Mt 22,9-10), mais nous ne devrions jamais oublier que si nous acceptons son invitation, nous devrions nous habiller dignement.

Certains d’entre nous peuvent avoir l’impression que nous n’avons pas de vêtements dignes du banquet.  Comme Saint Paul, nous pouvons même dire aux autres:  Je sais ce que c’est d’avoir peu, et je sais ce que c’est d’avoir beaucoup (Phil 4,12), mais est-ce que nous réalisons que ce n’est pas grave si nous n’avons pas tout?  Ce qui est la plus important c’est que nous avons reçu notre dignité, que nous avons été revêtus d’un vêtement de salut, que nous sommes connus comme enfants de Dieu et que nous avons tous été invités à participer au banquet céleste.

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