This week, the scripture passages draw our attention to clothing and the way in which the clothes we wear remind us of the inner dignity that is the gift of God, given at our baptism.
Clothed and ready
Can you remember a time when you would don your fanciest
clothes to come to Church? We used to
call those clothes the Sunday Best. This
was the time when you would set aside the regular clothing that would be worn
at other times during the week and choose instead to wear the clothes that
would rarely be touched otherwise. Wearing our Sunday Best made us feel
important and special.
The practice of wearing our Sunday Best has all but faded
in many cases today, but the sense of importance that once came with that
practice is still a part of our lives as disciples of Jesus. There is a long-standing tradition of
clothing children in white on the day that they are Baptized. This tradition is also continued later on in
life when the child receives the Eucharist for the first time, and on the day
of a wedding when the bride (and sometimes the groom as well) is clad in
white. Each of these traditions take
part at different moments in our lives, but they all stem from the moment of
our Baptism, when the Lord welcomes us into his family and bestows us with the
special dignity of being a child of God.
In today’s gospel passage, Jesus tells the Chief Priests
and the Pharisees a parable about a special wedding banquet. His story may very well have been based on
the prophecy of the heavenly banquet that was foretold in the Book of
Isaiah. We heard a part of that prophecy
today, one that is rich in imagery. It
speaks of a feast of rich food ... and
well-aged wines (Is 25:6). It tells
of the great power that our God possesses to destroy the shroud that is cast over all nations (Is 25:7),
stopping us from seeing and believing that each one of us is important and
special. The prophecy says that the Lord God will wipe away the tears from
all faces (Is 25:8) and we will respond in joyful celebration: This is the Lord for whom we have waited;
let us be glad and rejoice in his salvation (Is 25:9). The Chief Priests and the Pharisees knew this
prophecy, as did Jesus, but Jesus also knew that those who were tempted to take
it for granted that they had a place already reserved at the heavenly banquet
needed to be careful. The same is true
for us today.
We are all being invited to go to heaven; that’s our true
home. As if to describe what heaven will
be like, Jesus speaks of a wedding banquet (Mt 22:2) and we are the invited
guests. It is up to us to decide whether
to accept the invitation or not (cf Mt 22:3-5).
We can even choose to ignore Jesus’ invitation, but even if we do, he
will never stop inviting us. He is even
willing to go into the streets and to
invite everyone he finds to the wedding banquet (Mt 22:9-10), but we should
never forget that if we accept his invitation, we should dress for the
occasion.
Some among us may feel as though we have nothing suitable
to wear to the banquet. Like Saint Paul,
we may even say to others: I know what it
is to have little, and I know what it is to have plenty (Phil 4:12), but do we realize that it doesn’t matter
whether we have any physical possessions at all. The most important thing is that we have received
the gift of dignity, that we have been clothed with a garment of salvation,
that we are known as children of God and we have all been invited to join in
the heavenly banquet.
Des vêtements
spéciaux
Avez-vous des souvenirs d’un temps où vous vous portiez
vos plus beaux vêtements le dimanche matin à la messe? Il y avait un nom spécial pour ces vêtements:
on était endimanchés. C’était une
occasion ou on laissait de côté les vêtements ordinaires qui étaient portés à
d’autres moments de la semaine pour céder la place aux vêtements qui seraient
rarement touchés autrement. Étant
endimanché, nous nous sentions importants et spéciaux.
La pratique de s’endimancher a presque disparu
aujourd’hui, mais le sens de l’importance qui faisait parti de cette pratique
fait toujours parti de notre vie comme disciples de Jésus. Il y a une tradition bien établie d’habiller
des enfants en blanc le jour de leur baptême.
Cette tradition est liée à la pratique de porter des vêtements blancs
lors de la célébration de notre Première Communion et même au jour du mariage
où la mariée (et parfois le marié aussi) est vétue de blanc. Chacune de ces traditions est observée à
différents moments de notre vie, mais elles découlent toutes du moment de notre
baptême, lorsque le Seigneur nous accueille dans sa famille et nous accorde la
dignité d’être un enfant de Dieu.
Dans le passage de l’évangile d’aujourd’hui, Jésus
raconte aux grands-prêtres et aux Pharisiens une parabole au sujet d’un banquet
de mariage spécial. Son histoire pourrait
bien avoir été inspirée de la prophétie du banquet célèste qui a été prédite
dans le livre du prophète Isaīe. Nous
avons entendu une partie de cette prophétie aujourd’hui, riche en images. Il parle d’un festin de nourriture riche ... et de vins bien vieux (Is
25,6). Il raconte la grande puissance
que notre Dieu possède pour détruire le
voile qui est répandu sur toutes les nations (Is 25,7), nous empêchant de
voir et de croire que chacun de nous est important et spécial. Le prophétie dit que le Seigneur Dieu essuira les larmes de tous les visages (Is 25, 8)
et nous répondrons en joyeuse célébration: Voici
le Seigneur que nous avons attendu; soyons dans l’alégresse et réjuissons nous
de son salut (Is 25,9). Les grands-prêtres
et les Pharisiens ont connu cette prophetie, comme Jésus, mais celui savait
aussi que ceux qui étaient tenté de prendre pour acquis qu’ils avaient une
place déjà réservée au banquet céleste devaient faire attention. La même chose est vraie pour nous aussi
aujourd’hui.
Le Seigneur nous invite tous à monter aux cieux; à entrer
dans sa maison céleste. Comme pour
décrire ce que sera le paradis, Jésus parle d’un banquet de mariage (Mt 22,2)
et nous sommes les invités. C’est à nous
de décider si on accepte l’invitation ou non (cf Mt 22,3-5). Nous pouvons même chosir d’ignorer
l’invitation offerte par Jésus, mais même si nous le refusons, il ne cessera
jamais de nous inviter. Il est même prêt
à aller dans la rue et d’inviter toute
personne qu’il y trouve au banquet (Mt 22,9-10), mais nous ne devrions
jamais oublier que si nous acceptons son invitation, nous devrions nous
habiller dignement.
Certains d’entre nous peuvent avoir l’impression que nous
n’avons pas de vêtements dignes du banquet.
Comme Saint Paul, nous pouvons même dire aux autres: Je sais
ce que c’est d’avoir peu, et je sais ce que c’est d’avoir beaucoup (Phil
4,12), mais est-ce que nous réalisons que ce n’est pas grave si nous n’avons
pas tout? Ce qui est la plus important
c’est que nous avons reçu notre dignité, que nous avons été revêtus d’un
vêtement de salut, que nous sommes connus comme enfants de Dieu et que nous
avons tous été invités à participer au banquet céleste.
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