Here is the reflection I prepared for the gatherings of God's people who celebrate this weekend the annual observance of World Mission Sunday.
Our mission to the world
The gospel that we have heard today begins with a
question that is placed before Jesus: Is
it lawful to pay taxes to the emperor, or not? (Mt 22:17) The context in which this question is asked
is very interesting because we know that the Pharisees were trying to trap
him. If he answered no, he would have
been branded as a revolutionary and a threat to the Romans; and if he answered
yes, he would have been seen as a collaborator with the oppressive imperial
regime. Either way, it would have meant
trouble for him. Instead, he replied
with a teaching of his own: Give ... to
Ceasar the things that are Ceasar’s, and to God the things that are God’s (Mt
22:21). What does this mean for us
today?
In the time of Jesus, the coin that was used to pay the
tax bore the image of Ceasar. Therefore
it was recognized as Ceasar’s coin.
Jesus was saying that Ceasar’s coin should be given back to Ceasar. In other words, we have a civil and a moral
duty to contribute to the common good through the payment of taxes. This is still true in our time. So what does the second part of Jesus’
teaching mean? How do we give to God
that which belongs to God?
Today, the Church celebrates World Mission Sunday. In his message for this day, Pope Francis
reminds us that Jesus ... continually
sends us forth to proclaim the Gospel (Pope Francis, Message for WorldMission Sunday 2017). The Church is
missionary by nature. We must always
be careful not to be inward-focused, thinking that faith and religion are merely
a matter of our personal relationships with God. Rather, we should always strive to understand
ourselves as part of a community of faith that is trying to follow in the
footsteps of Jesus.
Do we take time to contemplate the fact that everything
we can see, hear, touch and breathe is a gift from our God? It is God who created all these things; they
belong to him. It can be an
awe-inspiring experience for us to consider this truth, and at the same time,
to accept the fact that God has created each of us, that each of us is known by
our God, loved by our God, that our God wants to have a personal relationship
of love with each one of us (cf Is 45:4-6)!
Once we have come to understand these truths, we are
filled with wonder in God’s presence, but God never gives us any gift only for
our own pleasure. He constantly invites
us to share the joy of having encountered him with others. This is the heart of the missionary nature of
the Church. Having discovered Christ in
prayer, our faith begins to grow. It is
fed with the gift of the Eucharist and then we are sent out into the world to
share the joy that is in our hearts with those we meet.
Sometimes our missionary activity involves speaking with
people who have not yet encountered Christ, but often our mission is to
reawaken the faith that has lain dormant in the hearts of those around us. Like Saint Paul, we can all find ways to
encourage the hearts of those we meet so that all people may come to truly
believe that the message of the Gospel
has been given to them, not in word only, but also with the power of full conviction (cf 1 Thes 1:5).
Notre mission dans le monde
L’extrait de l’évangile que nous avons entendu
aujourd’hui commence avec une question que l’on propose à Jésus: Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt
à César, l’empereur? (Mt 22,17)
Cette question est posée dans un contexte qui est très intéressant car
nous savons que les Pharisiens cherchaient à prendre Jésus en piège. S’il avait répondu non, il aurait été qualifié de révolutionnaire et de menace pour
les Romains; et s’il avait répondu oui, il
aurait été preçu comme un collaborateur du régime impérial oppressif. D’une manière ou de l’autre, cela lui aurait
causé problème. Par contre, il a répondu
par un de ses propres enseignements: Rendez
à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu (Mt 22,21). Comment est-ce qu’on doit interpréter ces
paroles aujourd’hui?
À l’époque, la pièce qui servait à payer la taxe portait
l’image de César. Par conséquent, elle
était reconnue comme la propriété de César.
Jésus expliquait que ce qui appartenait à César devait être retourné à
César. Autrement dit, nous avons le
devoir civil et moral de contribuer au bien commun en payant les impôts. Cela est toujours vrai à notre époque. Alors, que signifie la deuxième parti de
l’enseignement de Jésus? Comment
donnons-nous à Dieu ce qui lui appartient?
Aujourd’hui, l’Église célèbre la Journée mondiale des
missions. Dans son Message pour ce jour,
le Pape François nous rappelle que Jésus
... nous envoie continuellement annoncer l’évangile (Message pour la
Journée mondiale de la mission 2017). L’Église est missionnaire par nature. Nous devons toujours faire attention à ne
pas être centrés sur nos propres besoins, croyant que la foi et la religion ne
sont que des questions de nos relations personnels avec le Seigneur. Au contraire, nous devrions toujours essayer
de nous voir comme faisant partie d’une communauté de foi qui essaie de marcher
sur les traces de Jésus.
Prenons-nous le temps pour regarder le fait que tout ce
que nous voyons, tout ce que nous entendons, tout ce que nous touchons et tout
ce que nous goutons est un don de Dieu?
C’est Lui qui a créé toutes choses; tout lui appartient. Ce peut être une expérience grandiose pour
nous de considérer cette réalité, et en même temps, d’accepter le fait que Dieu
nous a tous créés, que chacun de nous est connu et aimé par le Seigneur, que
notre Seigneur veut établir une relation personnelle avec chacun de nous (cf Is
45,4-6)!
Lorsqu’on a compris ces vérités, nous sommes émerveillés
par la présence de Dieu, mais le Seigneur ne nous accorde aucun don pour notre
propre plaisir égoïste. Il nous invite
constamment à partager avec nos frères et soeurs la joie de l’avoir
rencontré. Voici l’essentiel de la
nature missionnaire de l’Église. Ayant
découvert le Christ dans la prière, notre foi commence à grandir. Nourris par le don de l’Eucharistie, nous
sommes envoyés dans le monde pour partager avec ceux et celles que nous
rencontrons la joie qui habite nos coeurs.
Parfois, notre activité missionnaire demande de parler
avec des gens qui n’ont pas encore rencontré le Seigneur; souvent aussi, notre
mission est de réveiller la foi qui dort dans le coeur de ceux qui nous
entourent. Comme Saint-Paul, nous
pouvons tous trouver les moyens d’encourager ceux que nous rencontrons afin que
toute personne puisse croire sincèrement que l’annonce de l’Évangile n’a
pas été, chez eux, simple parole, mais puissance, action de l’Esprit Saint,
pleine certitude (cf 1 Thes 1,5).
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