This weekend, the community of believers gathered as it always does to draw wisdom from the words of scripture. Here is the reflection I shared in hopes that it may be helpful to God's people.
Into the silence
Today’s gospel places us in the synagogue in
Capernaum. Even today, the foundations
of that place of worship are still outlined, and as we stand inside the space
where it once stood, it isn’t difficult to see that it would have been a place
of encounter, a place where all manner of social gatherings would have taken
place.
Jesus and his disciples went to the synagogue on the
Sabbath. At the time, everyone in town
would have been there, listening to Jesus as he taught. As they listened, they were astonished at his teaching (Mk 1:22) and would have been
paying close attention. Perhaps they
were totally unaware that someone else had made his way into the crowd. The words that this newcomer spoke would have
broken the spell that had seemed to keep them captivated by Jesus’ words. This new voice cried out harshly: What have you to do with us, Jesus of
Nazareth? (Mk 1:24). In response to this interruption, Jesus
simply says: Be silent! (Mk 1:25).
The society around is so filled with noises of all kinds
that we can sometimes forget that it is possible for us to be silent. Silence is not merely the absence of noise,
but a living reality that helps us to stay connected to ourselves and, more
importantly, to stay connected to our God.
It is often only when we are disciplined enough to sit in silence that
we are able to take a second look at things that are concerning us. Silence allows us to look at life from
different angles. In fact, it is often
from the depths of silence that great pearls of wisdom are able to find a home
in our minds and hearts.
In the case of the demoniac presented in the gospel,
silence allowed Jesus to free the possessed man from his imprisonment. Those who were standing around and witnessed
this act of mercy were amazed at what they saw as Jesus commanded the evil
spirit: come out of him! (Mk 1:25).
In the silence of prayer, Moses heard the Lord entrusting
him with advise for his people: The Lord,
your God will raise up for you a Prophet like me (Deut 18:15) ... and anyone who does not heed the words that he
shall speak in my name, I myself will hold him accountable (Deut 18:19).
I wonder whether our modern-day insistence on being
surrounded by noise is not a rebellious way of trying to fill the silence –
which is God’s gift – with activity and sound that is an attempt to fool
ourselves into thinking that silence is the absence of something instead of the
place where we are invited to encounter our God, the place where He invites us
to be free of all our anxieties (1
Cor 7:32) so that we can begin to see the various details of our lives not as
competing for attention but rather as an opportunity to marvel at the way God
uses our busy-ness to remind us of his presence.
Take time this week to be silent and you may be surprised
at how it will help to put everything else into perspective.
Dans le silence
L’évangile d’aujourd’hui nous place dans la synagogue de Capharnaüm. Même de nos jours, les fondements de ce lieu de culte sont encore visibles. Lorsqu’on se tient dans l’espace où la synagogue se trouvait autrefois, il n’est pas difficile de voir qu’elle était un lieu de rencontre, un lieu où toutes sortes de rassemblements auraient eu lieu.
Jésus et ses disciples sont allés à la synagogue le jour du sabbat. En ce jour-là, tout le monde en ville était là, en écoutant l’enseignement de Jésus. Pendant qu’ils écoutaient, ils étaient frappés par son enseignement (Mc 1,22) et étaient très attentifs. Peut-être qu’ils n’avaient pas eu connaissance de la présence de l’homme qui s’était frayé un chemin dans la foule. Les paroles que prononçait ce nouveau arrivé brisait le sortilège qui semblait les garder captivés par les paroles de Jésus. Cette nouvelle voix a crié fortement: Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth? (Mc 1,24) En réponse à cette interruption, Jésus dit simplement: Tais-toi! (Mc 1,25)
La société qui nous entoure est tellement remplie de bruits de toutes sortes que nous pouvons parfois oublier qu’il nous est possible de garder le silence. Le silence n’est pas simplement l’absence de bruit, mais une réalité vivante qui nous permet de nous brancher à nous-mêmes et, plus important encore, de nous brancher à notre Seigneur. Ce n’est souvent que lorsque nous sommes assez disciplinés pour nous asseoir en silence que nous sommes capables de jeter un regard attentif sur les choses qui nous concernent. Le silence nous permet de regarder la vie sous différents angles. En fait, c’est souvent dans les profondeurs du silence que de grandes perles de sagesse peuvent trouver place dans nos esprits et dans nos coeurs.
Dans le cas de l’homme tourmenté par un esprit impur qui nous est présenté dans l’évangile, le silence a permis à Jésus de le libérer de son emprisonnement. Les autres personnes qui se tenaient autour et qui étaient témoins de cet acte de pitié ont été étonnées de ce qu’elles ont vu lorsque Jésus a commandé l’esprit mauvais: Sors de cet homme! (Mc 1,25)
Dans le silence de la prière, Moïse a entendu la voix du Seigneur qui lui confiait les conseils pour son peuple: Le Seigneur votre Dieu fera se lever un prophète comme moi (Deut 18,15) ... et si quelqu’un n’écoute pas les paroles que ce prophète prononcera en mon nom, moi-même je lui en demanderai compte (Deut 18,19).
Je me demande si notre insistance à être toujours entouré de bruit n’est pas une manière rebelle d’essayer de remplir le silence – qui est le don de Dieu – avec une activité et un son qui tentent de nous faire croire que le silence est vraiment l’absence de quelque chose, au lieu du lieu privilégié où nous sommes invités à rencontrer notre Seigneur, le lieu où Il nous invite à nous libérer de tout souci (1 Cor 7,32) pour que nous puissions commencer à voir les divers détails de nos vies non pas en concurrence, mais plutôt comme une opportunité d’admirer la façon dont le Seigneur utilise même nos activités afin de nous rappeler de sa présence.
Profiter cette semaine si vous pouvez d’un moment de silence. Vous serez peut-être surpris de voir à quel point cela vous aidera à mettre tout le reste en bonne perspective.
Jésus et ses disciples sont allés à la synagogue le jour du sabbat. En ce jour-là, tout le monde en ville était là, en écoutant l’enseignement de Jésus. Pendant qu’ils écoutaient, ils étaient frappés par son enseignement (Mc 1,22) et étaient très attentifs. Peut-être qu’ils n’avaient pas eu connaissance de la présence de l’homme qui s’était frayé un chemin dans la foule. Les paroles que prononçait ce nouveau arrivé brisait le sortilège qui semblait les garder captivés par les paroles de Jésus. Cette nouvelle voix a crié fortement: Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth? (Mc 1,24) En réponse à cette interruption, Jésus dit simplement: Tais-toi! (Mc 1,25)
La société qui nous entoure est tellement remplie de bruits de toutes sortes que nous pouvons parfois oublier qu’il nous est possible de garder le silence. Le silence n’est pas simplement l’absence de bruit, mais une réalité vivante qui nous permet de nous brancher à nous-mêmes et, plus important encore, de nous brancher à notre Seigneur. Ce n’est souvent que lorsque nous sommes assez disciplinés pour nous asseoir en silence que nous sommes capables de jeter un regard attentif sur les choses qui nous concernent. Le silence nous permet de regarder la vie sous différents angles. En fait, c’est souvent dans les profondeurs du silence que de grandes perles de sagesse peuvent trouver place dans nos esprits et dans nos coeurs.
Dans le cas de l’homme tourmenté par un esprit impur qui nous est présenté dans l’évangile, le silence a permis à Jésus de le libérer de son emprisonnement. Les autres personnes qui se tenaient autour et qui étaient témoins de cet acte de pitié ont été étonnées de ce qu’elles ont vu lorsque Jésus a commandé l’esprit mauvais: Sors de cet homme! (Mc 1,25)
Dans le silence de la prière, Moïse a entendu la voix du Seigneur qui lui confiait les conseils pour son peuple: Le Seigneur votre Dieu fera se lever un prophète comme moi (Deut 18,15) ... et si quelqu’un n’écoute pas les paroles que ce prophète prononcera en mon nom, moi-même je lui en demanderai compte (Deut 18,19).
Je me demande si notre insistance à être toujours entouré de bruit n’est pas une manière rebelle d’essayer de remplir le silence – qui est le don de Dieu – avec une activité et un son qui tentent de nous faire croire que le silence est vraiment l’absence de quelque chose, au lieu du lieu privilégié où nous sommes invités à rencontrer notre Seigneur, le lieu où Il nous invite à nous libérer de tout souci (1 Cor 7,32) pour que nous puissions commencer à voir les divers détails de nos vies non pas en concurrence, mais plutôt comme une opportunité d’admirer la façon dont le Seigneur utilise même nos activités afin de nous rappeler de sa présence.
Profiter cette semaine si vous pouvez d’un moment de silence. Vous serez peut-être surpris de voir à quel point cela vous aidera à mettre tout le reste en bonne perspective.
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