Sunday, November 17, 2019

True beauty

Here is the reflection I prepared for this weekend's celebrations with God's people: some thoughts about the significance of the Temple in Jerusalem and the teachings that Jesus shared.


True beauty

The gospel passage we have heard today is set within the walls of the Temple in Jerusalem.  Jesus was there and heard some of the people who were there speaking about the physical beauty of the building: how the temple was adorned with costly stones and votive offerings (Lk 21:5).  The construction of the Temple had taken more than 25 years and was still not complete.  It had been built as a monument to the presence of God.  Seeing it's grandeur, people would admire its beautiful walls, it's magnificent lights, its décor ... not unlike the way that we might admire an imposing Basilica or Cathedral today.

As a kind of commentary about the remarks he was hearing, Jesus said to those around him: All that you see here - the days will come when there will not be left a stone upon another stone that will not be thrown down (Lk 21:6).  Using the physical surroundings as a metaphor for his wisdom, Jesus wanted to caution his listeners against putting too much trust in visible and tangible objects of beauty.  He was not admonishing them for admiring the Temple's beauty, but rather trying to teach them that we should not allow such physical beauty to blind us to the presence of God who is the creator of all things, including the beautiful ones.

Such warnings were not new, even in the time of Jesus.  Many years prior, the prophet Malachai had warned: the day is coming, blazing like an oven, when all the proud and all evildoers will be stubble (Mal 3:19).  In today's language, he was warning his listeners not to rely on things that they could see and touch, because all physical things can be destroyed, and no amount of physical possessions can ever truly respond to the desires of the human heart.

This wisdom that has been repeated by both the prophet and Jesus has continued to echo throughout the centuries.  It is just as valid today as it was then, yet we can still find ourselves falling victim to the temptations to become mesmerized by physical beauty, even to the point where we are blinded to the true beauty of love.

Saint Paul offers the example of his own life as a way that we can work at modelling our lives after the true beauty that God has to offer.  He says: in toil and drudgery, we worked, so as not to burden any of you ... so that we could present ourselves as a model for you (2 Thes 3:8-9).  Like Paul, we should endeavour to work constantly at building the temple of God's people, a temple that defines its beauty not in stones, mortar and jewels but rather in identifying the joys and the hopes, the griefs and the anxieties of the people of our age, especially those who are poor or in any way afflicted, so that we can in turn make these same joys and hopes, griefs and anxieties our own (cf Second Vatican Council, Pastoral Constitution, Gaudium et Spes, 1).  By drawing close to God's people, we in turn will discover more profoundly the true beauty of being called his disciples.


La vraie beauté

Le passage de l'évangile que nous avons entendu aujourd'hui se déroule dans l'enceinte du temple de Jérusalem. Jésus était là et a entendu certaines des personnes qui se trouvait aussi là parler de la beauté physique de l'édifice: comment le temple était orné de pierres précieuses et d'offrandes votives (Lc 21: 5). La construction du temple avait duré plus de 25 ans et n'était toujours pas terminée. Il avait été construit comme un monument à la présence de Dieu. Voyant sa grandeur, les gens admireraient ses magnifiques murs, ses lumières brillantes, son décor ... un peu de la même façon selon laquelle nous pourrions admirer une imposante basilique ou une cathédrale aujourd'hui.

Comme une sorte de commentaire sur les propos qu'il entendait, Jésus dit à ceux qui l'entouraient: Tout ce que vous voyez ici - les jours viendront où il ne restera pas une pierre sur une autre pierre qui ne sera pas jetée (Lc 21: 6) Utilisant l'environnement physique comme une métaphore de sa sagesse, Jésus voulait mettre en garde ses auditeurs contre toute confiance excessive placé dans des objets de beauté visibles et tangibles. Il ne les exhortait pas à ne pas admirer la beauté du Temple, mais il essayait plutôt de leur apprendre que nous ne devrions pas laisser une telle beauté physique nous aveugler à la présence de Dieu qui est le créateur de toutes choses, y compris des belles choses.

De tels avertissements n'étaient pas nouveaux, même à l'époque de Jésus.  De nombreuses années auparavant, le prophète Malachai avait mis en garde ses propres auditeurs: le jour vient, flambant comme un four, lorsque tous les orgueilleux et tous les malfaiteurs seront dans le chaume (Mal 3:19). Dans le langage actuel, il avertissait les gens de son époque de ne pas compter sur des choses qu'ils pouvaient voir et toucher, car tout ce qui est physique peut être détruit et aucune quantité de biens physiques ne peut jamais vraiment répondre aux désirs du cœur humain.

Cette sagesse qui a été répétée à la fois par le prophète et par Jésus a continué à faire écho au cours des siècles. Elle est tout aussi valable aujourd'hui qu'elle l'était auparavant, mais nous pouvons encore nous trouver victimes des tentations de nous laisser hypnotiser par la beauté physique, au point même de nous rendre aveugles à la vraie beauté de l'amour.

Saint Paul nous offre l'exemple de sa propre vie comme moyen de modeler nos vies sur la vraie beauté que Dieu nous offre. Il dit: dans le dur labeur, nous avons travaillé afin de ne pas encombrer aucun de vous … afin que nous puissions nous présenter comme un modèle pour vous (2 Thes 3: 8-9). Comme Paul, nous devrions nous efforcer de travailler sans relâche à la construction du temple du peuple de Dieu, un temple qui définit sa beauté non pas en pierres, en mortier ou en bijoux, mais plutôt en identifiant les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des personnes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, afin que nous puissions à notre tour faire de ces joies et espoirs, ces tristesses et angoisses les nôtre (cf. Concile Vatican II, Constitution pastorale, Gaudium et Spes, 1). En nous rapprochant du peuple de Dieu, nous découvrirons plus profondément la vraie beauté d'être connu sous le nom de disciples de Jésus.

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