Today, we begin the four-week long season of Advent. In preparation for Christmas, and in view of the changes that we are planning in the faith community I currently serve, here are some thoughts that might help us to live this time of grace.
A new beginning
This weekend, we begin the season of Advent: a beautiful
time in the liturgical year when we prepare our hearts to celebrate the
birthday of Christ at Christmas. These
next few weeks will be increasingly occupied with all kinds of activities:
visiting with friends and family, decorating our homes, purchasing and wrapping
presents, sharing meals ... This is all
part of the season of Advent, but we should not forget that this is also a time
for us to prepare for a new beginning, something wonderful that is coming soon.
The Prophet Isaiah helps us to remember that we have all strayed from the ways of the Lord and
hardened our hearts (Is 63:17). It
was not our intention to do this but we have become accustomed to our
surroundings, we have gotten used to the way things have been done. Instead, the season of Advent is a time when
the Lord our God wants us to realize that it’s not too late for us to find room
in our hearts for listening to one another, for allowing ourselves to be molded
by the Lord’s gentle hands, like clay in the hands of a potter (cf Is
64:8). In order for clay to be formed
into pots and vessels, it must be supple, soft and pliable. Once it has hardened it has to be thrown away. Luckily for us, God never gives up on
us. Even if our hearts have been
hardened because of fear of the unknown or uncertainty about the future, God
still continues to work within us, shaping our hearts, chiseling away the
hardened bits and replacing them with fresh clay.
In the gospel passage we have heard, Jesus speaks about
how important it is for us to keep awake and
alert (cf Mk 13:33, 37). Whenever I
think of this time of Advent, I remember the many Christmas mornings when I was
a child. It was very difficult to fall
asleep on Christmas Eve night because my brothers and I would always be too
excited to find out whether Santa Claus had received the letters we’d written,
whether he would bring the gifts we had asked for, and whether or not we would
find wonderful surprises beneath the Christmas tree in the morning. Do you remember such excitement? Do you remember not being able to sleep
because of the anticipation of what was to come?
This year, the new beginning of Advent holds a special
significance for us, and this significance will become more and more clear as
the weeks go on. Perhaps at this precise
moment, we are too filled with fear about what the future will bring, but
remember that fear can cripple the human spirit. Fear can blind us to the beauty of something
new that is taking shape in the hands of the divine potter.
Saint Paul gives us an example of how we can turn our own
apprehension into hope. At the
beginning of his letter to the young Christian community at Corinth, he says: I give thanks to my God always for you
because of the grace of God that has been given you in Christ Jesus (1 Cor
1:4). Like Saint Paul, let us have the
courage to begin this season of Advent with God’s gift of hope rooted within
us. Let us be intentional about giving
thanks to God for the man or the woman who is sitting next to us, for the man
or the woman in this community who has hurt us, for the man or the woman who is
yet unknown to us. Advent is a new
beginning. Let us dare to begin each day
with thoughts and words of gratitude rather than thoughts and words of
judgment, and let us keep awake so that we may soon discover God’s grace at
work within us and around us.
Un nouvel élan
Cette fin de semaine nous commençons le temps de l’Avent:
une belle période de l’année liturgique pendant laquelle nous préparons nos
coeurs pour célébrer l’anniversaire de la naissance du Christ Jésus. Les prochaines semaines seront de plus en
plus occupées par toutes sortes d’activités: des visites chez des amis et en
famille, la décoration de nos maisons, l’achat et l’emballage de cadeaux, le
partage de repas ... Tout cela fait partie du temps de l’Avent, mais il ne faut
pas oublier que c’est également un temps pour nous de nous préparer à un
nouveau départ, quelque chose de merveilleux qui arrive bientôt.
Le prophète Isaïe nous aide à nous rappeler que nous nous
avons erré hors des chemins du Seigneur
et endourci nos coeurs (Is 63,17).
Ce n’était pas notre intention de le faire, mais nous nous sommes
habitués à notre environnement; nous nous sommes habitués à la façon dont
certaines choses ont été faites. Par
contre, le temps de l’Avent et une période privilégiée où le Seigneur notre
Dieu veut que nous nous rendions compte du fait qu’il n’est pas trop tard pour
nous de faire de la place dans nos coeurs pour nous écouter les uns les autres,
pour nous laisser former par les mains douces du Seigneur comme de l’argile
entre les mains du potier (cf Is 64,8).
Pour que l’argile soit formée en pots ou bocaux, elle doit être souple,
douce. Une fois qu’elle a durci, elle ne
peut plus être utilisée, elle doit être jetée.
Heureusement pour nous, Dieu ne nous abandonne jamais. Même si nos coeurs sont enducis à cause de la
peur de l’inconnu ou de l’incertitude au sujet de l’avenir, le Seigneur
continue son oeuvre, façonnant nos coeurs, ciselant les morceaux durcis et les
remplaçant par de l’argile fraîche.
Dans le passage de l’Évangile que nous avons entendu,
Jésus parle de l’importance pour nous de veiller
(cf Mk 13,33; 37). Chaque fois que je
pense à cette période de l’Avent, je me souviens des nombreux matins de Noël
lorsque j’étais enfant. Il était très
difficile pour moi et pour mes frères de nous endormir cette nuit-là, car nous
étions toujours trop excités pour savoir si le Père Noël avait reçu les lettres
que nous avions écrites, s’il apporterait les cadeaux que nous avions demandés
et si nous trouverions de merveilleuses surprises sous le sapin le
lendemain. Vous souvenez-vous de tels
moments? Vous souvenez-vous de ne pas
pouvoir vous endormir à cause de l’anticipation de ce qui allait arriver?
Cette année, le nouveau départ de l’Avent revêt une
signification particulière pour nous et cette signification deviendra de plus
en plus claire au fil des semaines à venir.
Peut-être à ce moment précis, nous sommes trop remplis de peur de ce que
l’avenir nous réserve, mais il faut toujours se souvenir du fait que la peur
peut paralyser l’esprit humain. La peur
peut nous aveugler à la beauté de quelque chose de nouveau qui prend forme dans
les mains du potier divin.
Saint-Paul nous donne un exemple de la manière dont nous
pouvons transformer notre propre crainte en espoir. Au début de l’Épitre qu’il a adressée à la
jeune communauté chrétienne à Corinthe, il dit:
Je ne cesse de rendre grâce à Dieu
à votre sujet, pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus (1
Cor 1,4). Comme Saint-Paul, ayons le
courage de commencer ce temps de l’Avent avec le don divin d’espérance enraciné
en nous. Ayons le désir, la volonté de
rendre grâce à Dieu pour la personne assise à côté de nous, pour la personne
dans cette communauté qui nous a blessés, pour la personne qui nous est encore
inconnue. Le temps de l’Avent est un
nouvel élan. Osons commencer chaque jour
par des pensées et des paroles d’action de grâce plutôt que par des pensées et
des paroles de jugement, et restons éveillés afin que nous puissions bientôt
découvrir la grâce de Dieu à l’oeuvre en nous et autour de nous.
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