Sunday, December 15, 2019

The earth rejoices

Here is the text of the reflection I prepared and shared with those who came to pray with us this weekend: some considerations for the third Sunday of Advent.


The earth rejoices

From time to time, people will ask me for advice about how they should pray.  If I am speaking with children, I might suggest that they learn the Lord's Prayer, or the Hail Mary, but if I am speaking with an adult - one who has already learned the rote prayers that are part of the Church's traditions - I might explain prayer as a discipline of spending time with God.  Sometimes we use words, but at other times, we can simply be with God.  Spiritual masters refer to this wordless presence as meditation.

The third Sunday of Advent is known as the day of great rejoicing, or Gaudete Sunday.  The words of the scriptures provide us with an abundance of images upon which we can meditate in these coming days.  In anticipation of the coming of the Lord, the prophet Isaiah says: The wilderness and the dry land shall be glad, the desert shall rejoice and blossom (Is 35:1).  Anyone who has visited Israel will know that some parts of that country are a vast desert where there is less than 100mm of rain every year.  In recent years, there have been severe droughts.  As a result much of the land is dry, yet Isaiah's prophecy foretells a time when even the dry land will rejoice and blossom.  At the time when these words were written, human beings did not possess the technology needed to make this happen.  Even today, while our understandings of the science of irrigation have advanced greatly, we still can marvel at the way God continues to work in people's hearts, helping us to identify the need for sharing our knowledge with others in order to make it possible for miracles to happen.

Today's gospel passage presents yet another image for our meditation.  From his prison cell, John the Baptist heard about the deeds that Jesus was accomplishing and sent some of his followers to inquire about whether Jesus was the one they were waiting for (cf Mt 11:2-3).  Jesus did not answer clearly; instead he pointed to the things that he was doing as proof: Go and tell John what you hear and see: the blind receive their sight, the lame walk, the lepers are cleansed, the deaf hear, the dead are raised, and the poor have good news brought to them (Mt 11:4-5).  Who else, except for God, could make such miracles come true?  Even today, if we were able to see the world through the eyes of faith, we would also find these things to be taking place in our midst, but in order for this to happen, we need to cultivate hearts that are able to step away from the frantic pace of always needing to get things done so that we can begin to appreciate such miraculous happenings.

Perhaps in the coming week, we can begin by asking God to grant us the grace to recognize the miracles that are taking place all around us, but first we need to rely on yet another of his gifts.  The letter of James, from which we read today, suggests that we should be patient ... until the coming of the Lord (Jas 5:7).  Patience is also a gift from God.  Without it, none of our efforts will amount to anything, but with it, we too will be able to accomplish amazing things.


La terre se réjouit

De temps en temps, les gens me demandent des conseils au sujet de la façon de prier. Si je parle avec des enfants, je pourrais suggérer qu'ils apprennent le Notre Père ou le Je vous salue Marie, mais si je parle avec des adultes - et surtout quelqu'un qui a déjà appris ces prières par cœur: les paroles qui font partie des traditions de l'Église - je pourrais expliquer la prière comme une manière de passer du temps avec le Seigneur. Parfois, nous utilisons des paroles, mais à d'autres moments, nous pouvons simplement être conscient de la présence de Dieu. Les maîtres spirituels se réfèrent à cette présence sans paroles comme la méditation.

Ce troisième dimanche de l'Avent est connu sous le titre du jour de grandes réjouissances, ou le dimanche de Gaudete. Les paroles des Saints-Écritures nous fournissent une abondance d'images sur lesquelles nous pouvons méditer pendant les prochains jours. En prévision de la venue du Seigneur, le prophète Isaïe dit: Le désert et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent! (Is 35, 1). Quiconque a visité en Israël saura que certaines parties de ce pays sont un vaste désert où il y a moins de 100 mm de pluie chaque année. Tout récemment, il y a eu de graves sécheresses. En conséquence, une grande partie de la terre est sèche, mais la prophétie d'Isaïe prédit un moment où même la terre sèche se réjouira et s'épanouira. Au moment où ces paroles ont été écrits, les êtres humains ne possédaient pas la technologie nécessaire pour y arriver. Même aujourd'hui, alors que notre compréhension de la science de l'irrigation a beaucoup progressé, nous pouvons toujours nous émerveiller de la façon dont Dieu continue à travailler dans le cœur des gens, nous aidant à identifier le besoin de partager nos connaissances avec les autres afin de permettre que des miracles se produisent.

Le passage évangélique d'aujourd'hui présente encore une autre image pour notre méditation. De sa cellule en prison, Jean-Baptiste a entendu parler des actes que Jésus accomplissait et a envoyé certains de ses disciples pour savoir si Jésus était celui qu'ils attendaient (cf Mt 11, 2-3). Jésus n'a pas répondu clairement; au lieu de cela, il montra les choses qu'il faisait comme preuve: Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez: Les aveugles reçoivent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle (Mt 11, 4-5). Qui d'autre, à part Dieu, pourrait réaliser de tels miracles? Même aujourd'hui, si nous pouvions voir le monde à la lumière de la foi, nous trouverions également que ces choses se produisent au milieu de nous, mais pour que cela se produise, nous devons cultiver des cœurs capables de s'éloigner du rythme effréné d'avoir toujours besoin de faire avancer les choses afin que nous puissions commencer à apprécier de tels événements miraculeux.

Peut-être que pendant la semaine à venir, nous pouvons commencer en demandant à Dieu de nous accorder la grâce de reconnaître les miracles qui se produisent tout autour de nous, mais nous devons d'abord compter sur un autre de ses dons. La lettre de Jacques, dont nous lisons aujourd'hui un extrait, suggère qu'en attendant la venue du Seigneur, nous devons prendre patience (Jas 5: 7). La patience est également un don de Dieu. Sans cela, aucun de nos efforts ne vaudra rien, mais avec lui, nous pourrons aussi accomplir des choses incroyables.

1 comment:

Cloé said...

Merci ! Je crois que plus spécialement a ce temps ci de l'année, la patience est a l'ordre du jour !