Sunday, May 3, 2020

He calls ... he leads

Here is the text of the homily I prepared for the celebrations of the Eucharistic banquet that took place for the fourth Sunday of Easter.


He calls ... he leads

We have arrived at the fourth Sunday of the Easter season.  Since the day of Easter, we have focused our thoughts and prayers on the encounters that various disciples had with the risen Jesus.  In each case, he appeared to them, he strengthened their belief and he commissioned them: sent them out into the world in order to bear witness to him and to his resurrection.

Today we are given an opportunity to see ourselves as modern-day disciples who are being sent out into the world of today.  We are the ones that Jesus needs now to be witnesses: to tell others about the way that we have encountered him.  Jesus needs us to share the joy of our faith with others so that by our actions we can show our friends, colleagues and all those we meet that our faith makes a difference.

For the past few weeks, many of our routines have been altered as together we continue to do what we can to keep the number of cases of this new coronavirus to a minimum.  We are staying home as much as possible, social gatherings as we once knew them have not happened for quite a while and when we need to go to the grocery or the pharmacy, new protocols have been put in place so that we can maintain a safe distance from one another.  All of this seems very strange, and yet at the same time, it is becoming more and more part of our routines.  In the coming weeks, we might begin to hear about some of the restrictions being relaxed, but we must not think for a moment that things will go back to the normal that we once knew.

It happens from time to time that we must make drastic changes in our lives, and when such changes come about, we have a precious opportunity to ask ourselves what really matters.  This is one of those opportunities.  Even now, as we are still confined by the restrictions imposed, we can begin to ask ourselves how this experience has changed us.  Has the experience of being separated from our loved ones caused us to grow even deeper in our love for them?  Has the thought of an unknown virus that is claiming the lives of so many people caused us to pray differently?  Has the absence of the Eucharist in our lives caused us to hunger for it even more?

Throughout the experience of these days, we are not alone.  We are never alone because Jesus is our shepherd.  Even now, he is calling us by name ... leading us (cf Jn 10: 3).  Jesus is leading us.  He will always be there to lead us.  Using the image of sheep and a shepherd, the scriptures say that he will go ahead of them, and the sheep will follow him because they know his voice (Jn 10:4).  Has the experience of these days helped us to listen differently for the voice of our divine shepherd who is calling to us?  Have we come to know his voice even more clearly?

Across the centuries, experiences of trial have always provided Christians with opportunities to strengthen and to deepen their faith.  This experience is no different.  Saint Peter reminds us that Christ also suffered for us, leaving us an example so that we should follow in his footsteps (1 Peter 2: 21).  Before the experience of this coronavirus, there were many temptations luring us away from listening to the voice of Jesus.  Cries for renewed focus to be placed on impending disasters seemed to be falling on deaf ears.  Do you remember Geta Thunberg?  Since the beginning of this year, vast populations in various parts of the world have stopped the frantic pace at which we were living.  This has posed its own difficulties, but on a grander scale, we have the scientific evidence to show that this pause has allowed at least the possibility for some of the pollution to be cleared away.  Could it be that we have realized that we were going astray ... and now we are re-discovering a desire to return to the shepherd and to the guardian of our souls? (cf 1 Peter 2: 25)

Jesus has been with us through this experience.  He has been purifying our hearts and renewing us in our desire to follow him, just as he did with the first disciples.  When they first encountered the risen Christ, they had difficulty believing that he had truly risen from the dead.  We too might still have our doubts, but the Lord is still at work.  He helped the disciples to recover from their fear and to find the confidence they needed in order to testify to the fact that he had overcome death.  We heard a bit of this testimony in the first reading for this Mass (cf Acts 2: 14, 36).  Today, as we celebrate the World Day of Prayer for Vocations, let us give thanks to God for all those who God has called to speak his words to us, and let us also pray that God will give us the words we need to speak the truth about Him to others.


Il nous appelle ... il nous fait sortir

Nous sommes arrivés au quatrième dimanche du temps pascal. Depuis le jour de Pâques, nous avons fixé nos pensées et nos prières sur les rencontres que différents disciples ont eues avec Jésus ressuscité. Dans chaque cas, il leur apparaissait, il renforçait leur foi et il les commandait et les envoyait dans le monde pour témoigner de lui et de sa résurrection.

Aujourd'hui, c'est à notre tour de nous comprendre comme des disciples des temps modernes qui sont envoyés dans le monde d'aujourd'hui. Nous sommes ceux dont Jésus a besoin maintenant pour être des témoins: pour parler aux autres de la façon dont nous l'avons rencontré. Jésus a besoin de nous pour partager la joie de notre foi avec les autres afin que, par nos actions, nous puissions montrer à nos amis, nos collègues et à tous ceux que nous rencontrons que notre foi fait une différence.

Au cours des dernières semaines, bon nombre de nos routines ont été modifiées, car ensemble, nous continuons de faire ce que nous pouvons pour réduire au minimum le nombre de cas de ce coronavirus. Nous restons à la maison autant que possible, les rassemblements sociaux comme nous le savions autrefois ne se sont pas produits depuis un bon moment et lorsque nous devons aller à l'épicerie ou à la pharmacie, de nouveaux protocoles ont été mis en place afin que nous puissions maintenir une distance adequate les uns des autres. Tout cela semble très étrange, et pourtant, en même temps, cela fait de plus en plus partie de nos routines. Pendant les semaines à venir, nous pourrions commencer à entendre que certaines des restrictions sont assouplies, mais nous ne devons pas penser même pour un instant que la vie que nous connaissions autrefois reviendra à la normale.

Il arrive de temps en temps que nous devions apporter des changements radicaux dans nos vies, et lorsque de tels changements se produisent, nous avons une occasion précieuse de nous demander ce qui compte vraiment. Ce moment-ci c'est l'une de ces opportunités. Même maintenant, comme nous sommes toujours confinés par les restrictions imposées, nous pouvons commencer à nous demander comment cette expérience nous a changé. L'expérience d'être séparé de nos proches nous a-t-elle poussés à approfondir d'avantage notre amour pour eux? La pensée d'un virus inconnu qui tue tant de gens nous a-t-elle poussés à prier différemment? L'absence de l'Eucharistie dans nos vies nous a-t-elle encore plus donné faim?

Tout au long de l'expérience de ces jours, nous ne sommes pas seuls. Nous ne sommes jamais seuls parce que Jésus est notre berger. Même maintenant, il nous appelle chacun par son nom ... nous indiquant le chemin que nous devrions suivre (cf Jn 10, 3). Jésus nous conduit. Il sera toujours là pour nous guider. En utilisant l'image des brebis et d'un berger, Saint Jean nous explique qu'il marche à la tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix (Jn 10, 4). L'expérience de ces jours nous a-t-elle aidés à écouter différemment la voix de notre divin berger qui nous appelle? Avons-nous connu sa voix encore plus clairement?

Au cours des siècles, les expériences d'épreuve ont toujours fourni aux chrétiens des occasions de renforcer et d'approfondir leur foi. Cette expérience n'est pas différente. Saint Pierre nous rappelle que le Christ a également souffert pour nous, nous laissant un modèle afin que nous suivions ses traces (1 Pierre 2, 21). Avant l'expérience de ce coronavirus, il y avait de nombreuses tentations qui nous empêchaient d'écouter la voix de Jésus. Les appels à un regain d'intérêt pour les catastrophes imminentes semblaient tomber dans l'oreille d'un sourd. Vous souvenez-vous de Geta Thunberg? Depuis le début de cette année, de vastes populations dans diverses parties du monde ont arrêté le rythme effréné auquel nous vivions. Cela a posé ses propres difficultés, mais à plus grande échelle, nous avons les preuves scientifiques pour montrer que cette pause a permis au moins la possibilité pour une partie de la pollution d'être éliminée. Se pourrait-il que nous ayons réalisé que nous nous égarions ... et que nous redécouvrons maintenant le désir de retourner vers notre berger, le gardien de nos âmes? (cf 1 Pierre 2, 25)

Jésus a toujours été avec nous à travers cette expérience. Il purifie nos cœurs et nous renouvèle dans notre désir de le suivre, comme il l'a fait avec les premiers disciples. Quand ils ont rencontré le Christ ressuscité pour la première fois, ses disciples ont eu de la difficulté à croire qu'il était vraiment ressuscité d'entre les morts. Nous aussi, nous pouvons encore avoir des doutes, mais le Seigneur est toujours à l'œuvre. Il a aidé les disciples à se remettre de leur peur et à trouver la confiance dont ils avaient besoin pour témoigner du fait que le Christ avait vaincu la mort. Nous avons entendu un peu de ce témoignage en la première lecture de cette messe (cf Actes 2, 14; 36). Aujourd'hui, alors que nous célébrons la Journée mondiale de prière pour les vocations, rendons grâce à Dieu pour tous ceux et celles que Dieu a appelés à nous partager ses paroles, et prions également que Dieu nous donne les paroles dont nous avons besoin pour partager la vérité qui Lui concerne.

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